Publié dans Politique

« Manina anao ‘nge aho » - Un titre de Dadah Rabel à ressusciter

Publié le vendredi, 08 novembre 2019

En réalité, nous ignorons si tel est vraiment le titre de la chanson. Celle-ci, à notre connaissance, n’a été immortalisée dans aucun album de Mahaleo et de mémoire, sauf lorsqu’elle a été enregistrée en live, elle n’a plus été incluse dans les playlist des concerts du groupe auxquels nous avons assisté. Il s’agit pourtant, à notre avis, de l’une des plus belles compositions du regretté Dadah, l’artiste ayant su parfaitement traduire dans la mélodie et son accompagnement, les sentiments exprimés par les paroles. Dans la version dont nous avions pu nous procurer dans les années 80, « Manina anao ‘nge aho » a été interprétée en medley avec deux autres titres mythiques, à savoir « Andro ririnina » et « Hanaraka anao » (entre les deux, plus précisément). Malheureusement, à force d’être repassée, la cassette qui renfermait cet enregistrement inédit a fini par rendre l’âme. Par la suite, nos recherches auprès de nombreux inconditionnels du groupe Mahaleo sont restées vaines. Si certains avouent avoir un vague souvenir de la chanson, d’autres n’en connaissaient pas l’existence. Gageons que si « Manina anao ‘nge aho » est ressuscité, il connaîtra autant de succès  -  sinon plus  - que les deux autres titres avec lesquels il était enchaîné, même s’il est dommage que l’on ne puisse plus l’apprécier avec la voix inégalable de son auteur, à laquelle s’ajoutait dans les refrains celle du non moins regretté Fafah.
Hery M.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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