Publié dans Politique

Un coup d'Etat en gestation - La France comme base arrière des comploteurs

Publié le dimanche, 08 décembre 2019

Une vidéo à consonance politique est devenue virale ce week end. Une vidéo montrant une poignée d'individus, des Malagasy, se réunissant la nuit dans un appartement parisien. On y voit clairement les Fanirisoa Erinaivo et Fleury Rakotomalala entre autres, et des citoyens malagasy dirigeants des associations politiques rattachées  au TIM et  au HVM. A tour de rôle, ils ont pris la parole en axant leurs propos  sur la politique,  la situation politique, économique et sociale du pays.

 

Les prises de parole ont étonné plus d'un. Tous ont invectivé sur le régime actuel. Jusque-là, rien de grave puisqu'il s'agit d'une opinion pure des politiciens mais quand ils lancent un appel à la population de renverser le régime sans attendre la future élection présidentielle, ils ont dépassé les bornes. Les motifs avancés étaient que la situation dans le pays va mal, les voyants virent au rouge et qu'il faut un renouveau dans le paysage politique malagasy.

Il est à signaler que les Fanirisoa Erinaivo et Fleury Rakotomalala sont des candidats malheureux lors des élections qui se sont succédé dans le pays. Leurs résultats aux élections étaient minables que la première a fini par faire des dérapages médiatiques, ayant abouti à sa radiation du Corps des magistrats. Le second s'est exilé de son propre chef du pays aux motifs fallacieux qu'il fait l'objet de poursuites dans le pays.

En tout cas, ces gens mal intentionnés se trompent de cible. Ils induisent également les membres de la diaspora étrangère en erreur en vomissant des mensonges de bas étage. Le régime actuel, au début de son mandat, multiplie les investissements publics, lance les grands travaux pour la création d'emploi et la circulation du flux monétaire, tendant vers le développement et l'émergence du pays. Certes, tout n'est pas rose mais le Président  Rajoelina a maintes fois répété qu'il ne fuira pas ses responsabilités. C'est peut-être ce début des travaux à la réalisation des promesses présidentielles qui fait trembler ces pseudo-politiciens exilés. Eux qui de leurs méfaits, et non de leur opinion politique, ont peur de rentrer aux pays et leur seul salut pour fouler de nouveau le sol national est conditionné par le changement de régime. Dans un futur proche, ce groupe d'exilés sera étoffé par d'autres membres ayant le même statut à l'instar des anciens responsables fugitifs qui ont commis des détournements de deniers publics.  A voir de près, leurs principaux soucis, c'est leur intérêt personnel mais non de la population malagasy.

Il en est de même pour Marc Ravalomanana qui, après la défaite du TIM aux dernières élections, présidentielles, législatives et communales, voit son rêve de revenir au pouvoir se fondre. Et aujourd'hui, il s'accroche à cette utopie en tentant de s'allier avec Hery Rajaonarimampianina pour former un duo inédit.  Ravalomanana qui selon un député de son camp samedi est en déplacement à l'étranger pour porter un coup fatal à ce régime (tsy ho zakanareo ny ho ataon'i Dada any andafy any).

Les observateurs s'interrogent également quant au silence ou des mesures prises par les autorités françaises concernant ces exilés politiques qui ne respectent pas leur droit de réserve. A moins que la France trouve en eux des alliés qui ne vont pas demander la restitution des îles malagasy de l'océan Indien à Madagascar…

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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