Publié dans Politique

Medias - Le grand Franck Raharison n'est plus

Publié le dimanche, 19 janvier 2020

C'est avec une grande consternation que le milieu de la presse malagasy a appris hier matin le décès d'un des illustres journalistes du pays. Il s'agit de Franck Raharison, fauché par la mort à l'âge de 70 ans à la suite d'une maladie qui l'a affaibli ces derniers mois. Signant ses articles sous le sigle de F.R., Franck Raharison, c'est presque plus de trois décennies dans le milieu du journalisme malagasy. Déjà en France, des articles signés par lui paraissaient dans le journal français « Le Monde », dans les années 80.

 

Dès son retour au pays, Franck Raharison intégrait la rédaction de Madagascar- Matin et ce sous la direction de Jacob Andriambelo. A l'issue de la fin de ce seul quotidien de l'époque, Franck Raharison avec quelques journalistes du défunt journal, figure parmi les premiers membres de la rédaction de Madagascar -Tribune en 1988. F.R. assurait la rubrique politique de ce nouveau quotidien tout comme chez « Madagascar Matin » auparavant. Ses écrits sur le début de la fin du régime de Didier Ratsiraka éclairaient  les lecteurs, notamment les moins jeunes, sur la vie politique à Madagascar. Pendant 15 bonnes années, il offrait ses services et imprégnait son style journalistique dans  les colonnes de « Madagascar -Tribune » avant de le quitter pour fonder son propre journal avec ses amis journalistes. 2003, c'est la naissance de La « Gazette de la Grande île »  dont Franck Raharison en était le fondateur avec Lola Rasoamaharo, Salomon Ravelontsalama, Adelson Razafy, James Ramarosaona et feu Patrick Andrianjafy. Par des mots simples, agressifs des fois et à la portée de tous, Franck Raharison était l'éditorialiste attitré de « la Gazette de la Grande île » et le préféré des lecteurs.

De la maladie qui le minait, Franck Raharison est apparu ces dernières années très affaibli d'où sa décision de prendre sa retraite depuis peu. Et dans la nuit de samedi, il vient de signer son ultime article en quittant ce bas monde pour l'au-delà. La rédaction du journal « La Vérité » présente ses sincères condoléances à la famille du défunt et à ses collaborateurs de « La Gazette de la Grande île ». F.R. comme Fin de la Route pour ce grand journaliste qu'a connu le milieu de la presse nationale.

La rédaction

Fil infos

  • Conseil des ministres décentralisé - Focus sur Toamasina
  • Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement
  • Akamasoa - Le Père Pedro songe à son remplacement
  • Formation sur les métiers du BTP - Des jeunes femmes se démarquent !
  • Exécutif - Premier Conseil des ministres décentralisé à Toamasina
  • Actu-brèves
  • Non homologation du stade Barea - Madagascar lourdement sanctionné par la CAF
  • Baccalauréat 2024 - Les candidats libres au cœur d’une controverse
  • Actu-brèves
  • Monde carcéral - Traiter les prisonnières dignement

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

A bout portant

AutoDiff