Nous avons déjà relaté dans nos colonnes les détails de cette première affaire, mais pour un bref rappel, le dossier date de février 2017. Fleury Rakotomalala a laissé une facture impayée de 197.050.000 ariary soit 985.250.000 Fmg. Une somme qu’il devait à l’entreprise de location de matériels de MMP-BTP qui a contracté avec la société JACO, dont il est le président directeur général. Préférant volontairement se soustraire au paiement de cette dette, l’homme a choisi de s’exiler en France. D’après toujours les éléments du dossier, la société JACO en question n'a pas une existence légale au regard du fisc (sans Numéro d'identification fiscale ou NIF) et finit par disparaître complètement de la circulation.
Une 2ème condamnation
Outre l’affaire d’escroquerie citée plus haut, Fleury Rakotomalala est également poursuivi de dénonciation abusive et de diffamation publique contre une éminente personnalité politique et un opérateur économique. Nul n’ignore, en effet, les nombreuses présumées « révélations » déblatérées par ce pseudo-politicien sur les réseaux sociaux. Des propos sans preuves destinés uniquement à salir l’image de plusieurs personnalités qui se trouvent actuellement à la tête et dans le cercle du pouvoir actuel. S’érigeant en donneur de leçon, ce personnage se permet même de critiquer les décisions et autres mesures prises par le régime dans l’unique but de « faire le buzz ». Pour cette seconde affaire, il a été condamné à 5ans de prison ferme avec versement d’une somme de 1 milliard de dommage et intérêt.
Comme il n'y a pas de cumul de peines d'emprisonnement à Madagascar, au final, Fleury Rakotomalala écope donc de 5 ans de prison ferme et doit payer 2,2 milliards de Fmg à ses victimes. Ces peines ont été prononcées avec émission de mandat d'arrêt à l'audience. L’application de ces sanctions judiciaires à l’encontre de cet individu ne devrait pas poser de difficulté étant donné la coopération judiciaire qui existe entre Madagascar et la France.
La Rédaction