Publié dans Société

Cité Analamahitsy - La maison du complice de Lama abandonnée

Publié le mardi, 19 mai 2020

Cela fait une semaine que Norbert Ramandiamanana alias Lama ou encore Baina, recherché depuis une vingtaine d’années, a été exécuté par les Forces de l’ordre à Analamahitsy cité. Depuis, la maison où ce kidnappeur s’est réfugié régulièrement avant son arrestation, est actuellement laissée à l’abandon. « Personne n’a plus accès à cette maison depuis la capture de Lama, mercredi dernier. Le locataire dénommé Njaka qui l’a hébergé et qui a été identifié comme étant son cousin par la Gendarmerie, a été également arrêté. Quant à sa femme et ses trois enfants, ils sont partis à l’étranger bien avant cette histoire, juste avant la fermeture de nos frontières aériennes suite à la pandémie.

Nous ne sommes pas, par contre, au courant du sort de ses deux employés de maison, ainsi que sa nièce qui ont cohabité avec eux », raconte un voisin. Toujours dans ses propos, il a remarqué que ces derniers jours, des personnes non identifiées surveillent cette demeure du cousin de Lama aux alentours de 22h jusqu’à 4h du matin. Une information qui a été contestée par une source auprès de la Gendarmerie, jointe au téléphone hier soir. Des bruits courent également au niveau de la communauté d’Analamahitsy cité que des armes à feu y sont encore cachées.  Aussi, les familles de Njaka se trouveraient toujours à Madagascar et non en dehors du pays. D’après les informations obtenues sur place, le propriétaire de ladite maison se trouve à Fianarantsoa. 

Selon le président du Fokontany ayant pris fonction le 14 mai dernier, aucune information mentionnant particulièrement ces individus ne lui a été transférée lors de la passation. Personne n’a remis en question l’inscription de la famille de Njaka auprès dudit « Fokontany ». Par contre, il a tenu à souligner que les familles doivent toujours informer le bureau du « Fokontany » en cas de visite prolongée. Dans le cas contraire, les responsables du quartier ne peuvent pas cautionner la présence des personnes étrangères dans la circonscription. Un autre responsable a affirmé qu’aucun membre de la famille de Njaka n’a signalé la présence de Lama. 

A cause de cette affaire criminelle, les riverains ne se sentent pas en sécurité. « Nous sommes actuellement terrorisés après avoir assisté à cette scène. D’autant plus que j’ai parfois croisé Lama dont je ne connaissais pas le nom à l’époque, en le croyant un invité venant de l’étranger et non un bandit réputé. Les rares moments où je me trouvais face à lui, il a toujours évité de croiser mon regard. Soit, il rentre en fermant très vite la porte derrière lui, soit il secoue la tête pour ne pas être dévisagé. Je ne peux pas dire qu’il vivait dans cette maison. Néanmoins, il débarquait chaque soir avec sa moto et sous sa cagoule et récupérait par la suite sa Renault Clio de couleur bleue. Et ainsi de suite », témoigne un habitant. 

K.R.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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