Publié dans Société

Covid-19 à Madagascar - Le pic attendu dans deux semaines

Publié le jeudi, 21 mai 2020


Le nombre des personnes testées positives au Covid-19 va bientôt grimper en flèche. Selon le personnel médical en charge des patients du Covid-19, le pic épidémique est prévu dans une dizaine de jours voire deux semaines pour Madagascar. « Des paramètres ont été évalués avant de mettre un point sur cette date du pic qui n’est jamais modélisé avec justesse pour diverses raisons. Cette prévision indique également que le nombre des personnes identifiées positives au Covid-19 pourrait atteindre de 1 à 600 infectés dès la semaine prochaine », souligne-t-elle. Cette tendance haussière s’est accentuée dès la semaine du 11 mai où le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle, porte-parole du  Centre de commandement  opérationnel (CCO) Covid-19 Ivato a annoncé un total de136 cas confirmés au coronavirus identifiés par l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) et du Centre d’infectiologie Charles Mérieux (CICM) sur sept jours. La semaine suivante, c’est-à-dire à partir  du 18 mai, le CCO Ivato  a recensé  rien qu’en trois jours 83 autres personnes porteuses dudit virus.  Les 79 cas positifs ont été déclarés dans les dernières 48 heures dont 56 cas confirmés localisés dans la Région Atsinanana.
« A mon avis, ce pic dépend du contexte socioculturel et économique. Ce réflexe est  axé principalement au respect des mesures de confinement  voire la mise en œuvre du plan d’urgence par le Gouvernement malagasy. Puisque dans le cas contraire, la propagation est entrainée par la mobilité démographique en quête de survie. Plus la population est mobile, plus le virus se propage. Particulièrement pour Madagascar, nous faisons face à une  mobilité lente d’où la concentration des foyers  du coronavirus en milieu urbain à savoir la Capitale Antananarivo et la grande ville portuaire de Toamasina », argumente un observateur.
Scientifiquement parlant, la détermination du pic résulte d’un travail complexe basé sur une courbe épidémique établie par les autorités sanitaires malagasy. Comme dans d’autres pays, Madagascar a marqué le début de l’épidémie  le 19 mars 2020, date de l’annonce officielle de  la première contamination.   En tenant compte du temps d'incubation et la proportion de cas asymptomatiques, une marge d'incertitude  s’installe toujours malgré la date exacte des premiers cas recensés. Cette étape se combine avec l’étude du  taux de reproduction du virus notamment le nombre de personnes contaminées par un seul malade. Dans la Grande île, les scientifiques malagasy ont estimé qu’un cas positif peut contaminer entre un à cinq individus en trois à  cinq jours. En outre, les ripostes Covid-19 sont également mises en exergue. C’est avant tout l’évaluation de l’efficacité des mesures de confinement. Le Président de la République Andry Nirina Rajoelina a décrété l’état d’urgence sanitaire qui s’est accompagné d’un confinement partiel pour deux Régions à savoir Analamanga et Atsinanana le 21 mars dernier. Jusqu’à ce jour, le Chef de l’Etat l’a prolongé 4 fois. Logiquement, plus le confinement est efficace, plus le pic arrive tôt.
Recueillis par K.R.
 


Fil infos

  • Carburant - Les prix à la pompe en…baisse !
  • Municipales - La destinée de la Capitale entre les mains de Harilala Ramanantsoa
  • Carburant - Application incontournable de la vérité des prix
  • Télécommunication - Patrick Pisal Hamida nommé vice-président d'AXIAN Telecom
  • Conjoncture - Ntsay Christian condamne la culture de la violence
  • Souveraineté nationale - Le colonel Charles poursuivi pour diffamation 
  • Affaire de viol et d’inceste - Les témoignages des voisins de D.
  • Elections communales et municipales - Marc Ravalomanana fait de l’incitation à l’ingérence 
  • Ampasamadinika - Un père viole sa fille pendant 19 ans
  • Stabilité politique - Le Président appelle à la prise de responsabilité des gouverneurs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • A bannir !
    Ignoble, l’inceste aggravé par des allégations de viol et de sévices physiques et moraux n’en finit pas de secouer l’opinion. La semaine qui tire à sa fin a vu passer par presse interposée des actes barbares d’un père à l’encontre de ses propres enfants. Des actes à bannir. Un ancien footballeur, demi-célèbre et artiste local, aurait violé et parfois violenté sa propre fille pendant… dix-neuf ans. Toutefois, le terme « viol » devrait être saisi avec précaution. Des actes de viol sur sa propre progéniture 19 ans durant sans que la victime ne réagisse pour tenter de condamner le comportement abominable du père-auteur seraient… impossibles en soi. Il aurait dû y avoir un consentement tacite quelque part. D’ailleurs, des internautes et pas des moindres condamnent l’attitude de la… victime de son silence. Peut-être à des moments différents, elle aurait pu trouver ses comptes. Elle aurait pu soutirer certains profits !…

A bout portant

AutoDiff