Publié dans Société

Kidnapping - Rajim aurait détruit la preuve matérielle de son lien avec Lama

Publié le jeudi, 28 mai 2020


Le Rajim qui venait d’être placé sous mandat de dépôt à Tsiafahy mardi dernier, est bel et bien celui qui est décrit comme l’un des complices supposés de Lama,  et sans doute les plus recherchés. Cette confirmation est de la Police. L’une des récentes révélations qu’une source proche du dossier a confiée, parle de la preuve matérielle du lien qui a uni les deux hommes dans l’industrie du kidnapping au pays. Une preuve que Rajim aurait détruite quelque temps avant que la Police ne l’ait arrêté à Ambohijanaka, la semaine dernière. Cette preuve se matérialise avec une  puce de téléphone détenue par le prévenu. Au cours de son audition par la Police, Rajim aurait avoué que l’objet en question contiendrait des conversations téléphoniques qu’il a eues avec Lama sur les actions du gang, qui se sont déroulées au cours de l’année dernière, et même avant cette période. « Certes, Rajim a détruit cette puce téléphonique lorsqu’il a compris  que la nasse allait se refermer sur lui. Mais il se souvient parfaitement du numéro », a confié une source.
Puisque la Police ait donc l’assurance d’avoir mis la main sur l’un des importants complices supposés de Lama, elle s’estime donc être en droit de recevoir la prime de 200 millions d’ariary promise, notamment pour l’escouade ayant réussi à mettre la main sur Rajim plus récemment. « Nous avons droit à cette prime, c’est notre dû », apprend-on du côté de cette Force. Notons que parallèlement à la récente incarcération provisoire de Rajim, un autre gendarme de 1ère classe lui a également emboité le pas à Tsiafahy. Bien que ce soit la Gendarmerie qui a procédé à l’arrestation puis à l’enquête de sa brebis galeuse, cette première semble ne pas vouloir faire un tapage médiatique sur l’affaire. Ce qui détonne de l’euphorie du premier temps lorsque cette Force a neutralisé définitivement Lama et le frère de celui-ci à Analamahitsy et à Ambohimahitsy. Néanmoins, la querelle intestine qui oppose ces deux corps composant les Forces de l’ordre, semble être loin de s’estomper encore tant qu’il y a cette question de prime. C’est du moins ce que les observateurs avertis ne manquent pas de constater. L’entrée en lice de ces informateurs, ces civils qui revendiquent leur contribution dans l’arrestation de Rajim, et donc un droit dans cette chasse aux 200 millions d’ariary, ne fait qu’ajouter de l’huile sur le feu.
Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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