Publié dans Société

Evasion à la prison d’Ambatolampy - Les gendarmes sur les traces des évadés

Publié le jeudi, 04 juin 2020
Evasion à la prison d’Ambatolampy - Les gendarmes sur les traces des évadés Photo facebook

La prison d’Ambatolampy a été le théâtre d’une évasion de détenus la nuit du 1er juin dernier. Six d’entre eux ont donc réussi à s’échapper et ils n’ont laissé aucune trace, du moins pour le moment. Cependant, tout ne devrait être qu’une question de temps pour les retrouver. Interrogée sur ce sujet,  la Gendarmerie, ou précisément la compagnie locale a promis que des arrestations auront bientôt lieu, du moins dans les deux prochaines 48 heures. « C’est nous qui avons récemment déféré la plupart de ces fugitifs. Ce qui veut dire qu’il ne devrait avoir aucun problème pour les identifier, donc retrouver leurs traces. Mais attendons de voir », confie une source auprès de la compagnie locale de Gendarmerie.
Une raison à cet optimisme des gendarmes, c’est que les évadés auraient dû chercher tous les moyens afin de regagner leurs familles respectives. Et ces dernières résident dans les environs d’Ambatolampy, des localités situées dans un rayon de 90 km autour de cette ville, selon notre interlocuteur.
En attendant, une enquête a été ouverte à propos de cette affaire. La Police et la Gendarmerie y participent conjointement. Selon toujours notre source, les membres du personnel de ce centre de détention d’Ambatolampy mais aussi tous les autres prisonniers auraient été soumis à une enquête actuellement. « Le soupçon d’une certaine négligence dans la surveillance des détenus compromettrait le  personnel de cette prison », a-t-il encore ajouté.
Pour revenir dans les circonstances de l’évasion proprement dite, les six larrons se sont fait la belle la nuit. Pour pouvoir passer dans l’autre côté, c’est-à-dire la liberté, ils  avaient pratiqué une ouverture dans le mur même de la cellule où les six avaient été détenus.
Ce n’était que plusieurs heures après, précisément à l’aube du 2 juin dernier que les gardes pénitentiaires de service ne s’étaient aperçus de leur échappée. Et il a fallu attendre l’après-midi pour que le chef de centre ait finalement informé la compagnie de gendarmerie d’Ambatolampy sur cette situation.
Du coup, des escouades des Forces de l’ordre ont été déployées à l’entrée et à la sortie de la localité d’Ambatolampy, en vue du contrôle de la circulation de personnes. D’après toujours une information, trois de ces évadés seraient les membres d’une fratrie domiciliée à Antsampandrano Nord, Commune d’Antanifotsy. Ils ont été placés sous mandat de dépôt dans cette prison pour une affaire de vol, seulement le 29 mai dernier. Les Forces de sécurité participant dans l’enquête, seraient déjà présentes à Antsampandrano en ce moment même.
Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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