Publié dans Société

Violence conjugale - 175 cas enregistrés depuis le confinement

Publié le jeudi, 04 juin 2020


 Une recrudescence des violences domestiques et conjugales. Depuis le début de la période de confinement, des plaintes supplémentaires liées à des violences conjugales sont enregistrées par la Police nationale. En effet, on a enregistré 175 cas, avance le Directeur général de la Police nationale, le commissaire général de police, Danny Marius Rakotozanany. 
 Le confinement a été une période difficile pour la plupart des femmes. Outre le stress causé par la propagation de la pandémie, la gérance du budget et les maltraitances envers les conjoints et enfants ont augmenté en cette période de crise. D’après un sociologue, l’impossibilité de sortir peut engendrer des violences supplémentaires ou plus graves. «  Tous les jours, il existe toujours des violences qu’elles soient physiques ou morales. Mais durant le confinement, la situation s’est aggravée. L’inactivité, la promiscuité et l’anxiété en sont les principales causes », soutient-il.
 Selon l’estimation de l’agence des Nations unies chargée de la santé sexuelle et reproductive, 31 millions de cas supplémentaires de violences familiales seraient à déplorer dans le monde si le confinement se poursuivait encore six mois. Au mois d’avril dernier, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, avait lancé un appel mondial à protéger les femmes et jeunes filles « à la maison », alors que le confinement provoqué par la pandémie de Covid-19 augmente les violences conjugales dans les familles.
 Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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