Deux avis de recherche sont actuellement lancés à l’endroit de deux personnalités des droits des travailleurs et des domestiques à Madagascar. L’un d’eux porte sur la célèbre Ramboarivelo Norotiana connue sous le nom de « Jeannoda », la dame de fer qui n’a jamais cessé de lutter contre la traite des personnes. Grande fut la surprise de la population, à l’affût de l’actualité de voir son nom faire l’objet d’un avis de recherche signé par la section des recherches criminelles auprès de la Gendarmerie nationale d’Antananarivo datant du 3 juin dernier. En même temps que cette présidente-fondatrice du Syndicat des professionnels diplômés en travail social (SPDTS), une de ses collaboratrices dans le monde du service social « Phan Van Hien Noelivao Olga » est également traquée par ladite section de recherches criminelles. Elles sont poursuivies pour escroquerie.
Au cours de ces dernières années, Jeannoda s’est assurée de défendre les droits des travailleurs et des domestiques en particulier les Malagasy victimes d'exploitation au Koweït, Liban et d’autres pays du Golfe. Pour ses actions sociales, sa plateforme syndicaliste «SPDTS » a été même félicitée par le Département d’Etat des Etats-Unis, en juillet 2015, représenté par le secrétaire d’Etat américain, John Kerry. Quant à Phan Van Hien Noelivao Olga, elle a été connue en tant que directrice d’une école supérieure privée sise dans la Capitale.
D’après les informations reçues, les victimes de leur manigance se réunissent actuellement pour en témoigner. Ainsi, une déclaration commune des victimes va se faire dans les prochains jours, nous informe l’une d’elles. Une autre source a évoqué que les deux femmes recherchées auraient déjà extorqué un fonds auprès d’un établissement supérieur privé de renom à Antananarivo. Affaire à suivre.
KR.