Publié dans Société

Escroquerie - « Jeannoda » dans le collimateur des gendarmes

Publié le lundi, 15 juin 2020


Deux avis de recherche sont actuellement lancés à l’endroit de deux personnalités des droits des travailleurs et des domestiques à Madagascar. L’un d’eux porte sur la célèbre Ramboarivelo Norotiana connue sous le nom de « Jeannoda », la dame de fer qui n’a jamais cessé de lutter contre la traite des personnes. Grande fut la surprise de la population, à l’affût de l’actualité de voir son nom faire l’objet d’un avis de recherche signé par la section des recherches criminelles auprès de la Gendarmerie nationale d’Antananarivo datant du 3 juin dernier. En même temps que cette présidente-fondatrice du Syndicat des professionnels diplômés en travail social (SPDTS), une de ses collaboratrices dans le monde du service social « Phan Van Hien  Noelivao Olga »  est également traquée par ladite section de recherches criminelles. Elles sont poursuivies pour escroquerie.
Au cours de ces dernières années, Jeannoda s’est assurée de défendre les droits des travailleurs  et des domestiques en particulier les Malagasy victimes d'exploitation au Koweït, Liban et d’autres pays du Golfe. Pour ses actions sociales, sa plateforme syndicaliste «SPDTS »  a été même félicitée  par le Département d’Etat des Etats-Unis, en juillet 2015, représenté par le secrétaire d’Etat américain, John Kerry. Quant à Phan Van Hien  Noelivao Olga, elle a été connue en tant que directrice d’une école supérieure privée sise dans la Capitale.
D’après les informations reçues, les victimes de leur manigance se réunissent actuellement  pour en témoigner. Ainsi, une déclaration commune des victimes va se faire dans les prochains jours, nous informe l’une d’elles. Une autre source a évoqué  que les deux femmes recherchées auraient déjà extorqué un fonds auprès d’un établissement supérieur privé de renom à Antananarivo. Affaire à suivre.
KR.


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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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