Publié dans Société

Examens officiels - Les nouvelles dates attendues cette semaine

Publié le lundi, 15 juin 2020


« Il n’y aura pas d’année blanche ». Le Président de la République Andry Rajoelina l’a confirmé dimanche  dernier, lors de l’habituel rendez-vous télévisé avec la population. « Les parents peuvent se rassurer puisque tous les examens officiels auront lieu », a-t-il déclaré. Jusqu’à hier, les nouvelles dates des examens du CEPE, du BEPC et du baccalauréat ne sont pas encore définies. « Lors de son intervention au Sénat la semaine dernière, le ministre intérimaire a avancé que des propositions de date sont disponibles. L’on attend la validation du Gouvernement », relate le directeur des technologies de l’information et de la communication (DTIC) auprès du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel. D’après toujours notre source, la sortie d’un arrêté officialisera les dates. En attendant, les préparatifs des examens vont bon train. Après celle du CEPE, la conception des sujets pour le BEPC s’achèvera cette semaine. Des représentants des enseignants issus des 4 coins de l’île y ont participé, tandis que des éléments des Forces de l’Ordre se sont chargés de la sécurisation.
Soulagement et crainte pour les parents
« Je suis soulagée que mes enfants puissent passer les examens, après des mois d’inquiétude sur une éventuelle annulation de la session. L’aîné passera son baccalauréat tandis que la cadette fera son examen du BEPC. Depuis la reprise du cours au mois de mai, ils sont retournés à l’école, en respectant les gestes barrières et les règles d’hygiène nécessaire. On leur a également payé un professeur pour des cours particuliers à domicile, afin qu’ils puissent mieux se préparer aux examens », nous confie Mendrika R., mère de famille résidant à Ankadilalana. Certains parents d’élèves partagent ce soulagement tandis que d’autres restent craintifs quant au sort de leurs enfants. « Je préfère que mon fils redouble au lieu de l’exposer aux risques liés au Covid-19. Je ne supporterai pas qu’il lui arrive quelque chose », s’exprime Tefy R., père d’un candidat à l’examen du CEPE. Notons que les établissements, publics et privés, ont adopté toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité sanitaire de leurs élèves, mais des parents restent toujours dans le doute…
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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