Publié dans Société

Toamasina - 3 assaillants éliminés par la FIP, 3 autres capturés vivants

Publié le jeudi, 02 juillet 2020

La Force d’intervention de la police (FIP) a déclenché une action musclée antigang vers 19h30 mercredi dernier, dans le quartier de Barikadimy à  Toamasina. Le bilan de cette opération policière s’avérait lourd, du moins du côté des assaillants, car il s’agissait d’eux. Ils ont perdu trois hommes dans leur rang au cours de cet échange de tirs avec la FIP, et que trois autres encore s’étaient fait prendre. D’après une information que la FIP n’a pas confirmée, ni infirmée,  l’un des agresseurs serait un membre des Forces de l’ordre.

Sur place, des témoins ont affirmé  que le secteur avait été secoué par la fusillade. Du coup, la panique s’était emparée du bon nombre de riverains. « Les gens s’étaient calfeutrés chez eux. On avait très peur à cause de toutes ces détonations ou autres explosions. Et de poursuivre : « Pire, on ne savait pas qui ont tiré sur qui, et pourquoi justement ? », relate un habitant du quartier, encore sous le coup de l’émotion.   L’affrontement qui fut bref, fut très violent. A preuve, trois corps gisaient finalement inertes sur le bitume, au bout de quelques minutes ».

Mais comment la situation était-elle arrivée jusqu’à ce point ? D’après une information recueillie auprès de cette force de police, un gang s’était préparé à perpétrer un assaut dans le quartier susmentionné. Sitôt informé sur l’intention dudit gang et après une ultime vérification de l’information, le commandant de la FIP, a mobilisé rapidement  ses hommes.

Pourtant, dès que les Forces se sont pointées à Barikadimy, les assaillants les ont accueillis par des tirs nourris. La Police a dû répliquer aux tirs adverses, étant en position de légitime défense. Cela expliquerait donc l’escalade dont l’issue était loin d’être à l’avantage des bandits. Au contraire, si  leurs acolytes n’ont pas ainsi été éliminés, ils ont été arrêtés. Leurs pertes se sont alourdies par la saisie d’un fusil de calibre 12, d’une arme de poing artisanale ainsi que plusieurs munitions en leur possession par la Police.

Sur place, l’on parle d’une opération policière d’assez importante envergure. A preuve, le commandement de la FIP Toamasina, a expliqué que celle-ci devait se poursuivre encore sur place tout au long de la journée d’hier.

Franck R. 

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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