Publié dans Société

Centre médical Covid-19 - Des centaines de personnes veulent être testées à tout prix !

Publié le jeudi, 02 juillet 2020

Une longue queue à Andohatapenaka.  La deuxième journée du dépistage au Village Voara Andohatapenaka a rassemblé plus de personnes que prévu. En effet, beaucoup de gens se sont rendus au  Centre médical Covid-19 (CMC) hier. Depuis l’ouverture officielle de ce dernier, ils sont des centaines  à vouloir passer une analyse afin de savoir s’ils sont contaminés ou non.

 

A l’heure où nous mettons sous-presse, le nombre total des personnes faisant l’objet de prélèvements  depuis mercredi n’est pas encore établi.  Selon une source,  rien que l’après-midi du mercredi, premier jour d’opérationnalisation, environ 300 individus se sont présentés à Andohatapenaka.  Et hier, au début de l’après-midi, trois individus sont enregistrés auprès du Centre de soins du CMC. Il s’agit des individus qui ont décidé de se soumettre au traitement local tout en attendant les résultats de leurs tests PCR, qui parviendront dans deux voire trois jours.   Les personnes dépistées restantes ont choisi d’attendre les résultats à domicile.

Seuls les cas symptomatiques sont invités à s’y rendre

En outre, la majorité des intéressés ne développent pas de formes symptomatiques. Or, les autorités sanitaires locales catégorisent les individus présentant quelques fièvres ou encore une toux sèche  prioritaires.  « Nous allons nous organiser à partir de demain (ndlr : ce jour », afin de prioriser les personnes symptomatiques.  Pour aujourd’hui (ndlr : hier), toute l’équipe va œuvrer à leur prise en charge telles qu’elles soient  affirme le docteur Lamina Arthur, directeur de cabinet du ministère de la Santé. Une autre source a avancé qu’à partir de ce jour, pour une famille de 6 personnes par exemple, seule l’une d’entre elles va passer les tests si elles sont toutes asymptomatiques. Dans le cas où  elles présentent des signes, les responsables de dépistage vont effectuer un prélèvement sans exception.

Lors de son passage sur le plateau de la TVM hier vers 13 heures, le docteur Manitra Rakotoarivony, directeur de la promotion de la santé auprès du ministère de la Santé a également touché quelques mots. « Il ne faut pas tous se rendre à Andohatapenaka si vous avez une bonne santé. Je vous invite à rester chez vous en attendant les résultats de l’analyse de ceux qui développent vraiment des symptômes. Par contre, n’oubliez pas d’appliquer les gestes barrières à commencer par le port du masque, la distanciation sociale et le lavage des mains », a-t-il lancé.

K.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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