Publié dans Société

Kidnapping - Man, un des bras droit de Lamà éliminé

Publié le jeudi, 09 juillet 2020


Les ravisseurs  ne cessent de perdre un homme dans leurs rangs, et toujours les gros gibiers ! Jointe hier, la Gendarmerie a confirmé l’élimination de Jasmin Randriamihantanirina, alias Man. Bien que notre source au niveau de cette Force semble n’être pas encore disposé à s’exprimer largement sur l’affaire, elle a pourtant confirmé la nouvelle de l’élimination du suspect à Ankadiefajoro, mardi matin dernier.
D’après une brève explication fournie par notre source, des gendarmes étaient dans la maison sise dans cette localité de banlieue de Tanà  où le  suspect a caché des armes. Mais Man a  voulu faire le malin et a cherché l’affrontement avec ses gardes.  Il a utilisé la ruse en annonçant l’impérieux besoin de se soulager dans les toilettes.  C’est là qu’il a pris discrètement une grenade dans le but d’attaquer ouvertement les gendarmes. « Il a jeté une grenade sur les gendarmes. En position de légitime défense, ces derniers ont dû répliquer par des tirs d’armes à feu sur le suspect. Le suspect fut mortellement touché par les projectiles des Forces de l’ordre », dixit cette source.
Le 4 juillet dernier, la Gendarmerie était déjà sur la piste de Man alors qu’il se trouvait encore à Mahajanga, chez ses amis. Par la suite,  les gendarmes ont pu l’arrêter grâce à un renseignement. Décision fut alors prise pour le faire regagner la Capitale pour la poursuite de l’enquête. C’était l’occasion pour Man de parler aux gendarmes de sa maison à Ankadiefajoro et des armes qu’il aurait cachées. Dans la liste des objets trouvés sur place, une kalachnikov, des chargeurs, au moins une dizaine, sans parler bien sûr des grenades. Effectivement, le renseignement fourni par le suspect semble s’avérer juste jusqu’au moment où ils l’ont donc abattu à cause de sa tentative pour s’échapper et résister par la force.
Man figure dans la liste des personnes activement recherchées depuis l’année 2 000 pour multiples affaires d’enlèvements survenus chez nous dont ceux de Navaz ou d’Anil Karim. Bien entendu, l’homme fut l’un des proches collaborateurs de Lamà, lui aussi éliminé au cours d’une mini-escarmouche liée à son arrestation avec les gendarmes, il y a quelques mois de cela à Analamahitsy. Ainsi du funeste trio activement recherché et formé de Lamà-Man et Rajim, il ne devait plus rester que des fantômes, s’il en existe. Notons que Rajim a été également abattu dans un quartier de la Capitale, il y a quelques semaines, et ce, après que la Gendarmerie l’eut piégé ainsi.
Sans doute, l’arrestation récente de Rôrô, un autre maillon de la chaîne en fut beaucoup pour l’élimination de Man. Le nommé   Rôrô qui  a été  finalement placé sous mandat de dépôt à la Maison de Force de Tsiafahy le 08 juin dernier, aurait probablement refilé le tuyau aux gendarmes pour que ces derniers puissent  trouver les traces de Man,  son acolyte.

Outre donc les éliminations du chef, sinon de Lamà et son frère, presque tous ses proches collaborateurs ont été donc faits. S’ils ne sont maintenant  derrière les barreaux, cas de deux gendarmes, une bonne partie est  déjà sous la tombe.
Franck R.



 


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    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

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