Publié dans Société

Période de crise - Les transporteurs se ruent vers la livraison

Publié le jeudi, 06 août 2020

Des services de livraison partout. Avec la suspension des lignes nationales, bon nombre des transporteurs ont perdu leurs emplois et se trouvent actuellement dans une grande difficulté financière. Afin de faire face à la crise, certains d’entre eux se concentrent sur le service de livraison dans leurs axes respectifs. Outre les stationnements et gares routières comme Maki Andohatapenaka, Fasan’ny Karana, Ambodivona, d’autres services se trouvent dans les endroits populaires comme Analakely, Boulevard de l’Europe, Ankazomanga. D’ailleurs, ces chauffeurs  ont déjà des clients fixes et ce sont eux leurs principaux cibles. Toutefois, ce service est un dernier salut pour eux.

« On ne peut pas espérer que l’ouverture des transports nationaux est pour bientôt, vu la situation actuelle. Sur ce, nous devons trouver un moyen pour survivre », avance Andry, chauffeur de taxi-brousse reliant Antananarivo et Mananjary. Pour ce nouveau service, un grand investissement a été fait puisque tous les véhicules utilisés ont été retapés. Pour  le service de livraison à Antanimenabe, trois à sept véhicules par jour quittent cet endroit pour rejoindre la RN4 et la RN6.  Quant au voyage, le chargement et déchargement, les chauffeurs font un tour de rôle.

En effet, avec la fermeture de ces zones nationales, beaucoup des commerçants et consommateurs dans les Régions ne peuvent plus rejoindre la Capitale où se trouvent les grands magasins de chaussures, habillements, accessoires, friperies et confection. Cependant, la période de confinement a procréé une rupture de stock dans leurs points de vente. Ces commerçants profitent alors de l’ouverture temporaire des magasins pour s’approvisionner. Ils ont recours à la vente en ligne particulièrement les boutiques de mode et chaussures, accessoires de téléphone. « Nous n’avons pas le choix que d’acheter en ligne et envoyer les colis par commission qui est plus abordable. Des dépenses qui sont, bien évidemment, comprises dans le prix de vente », avance Aicha, propriétaire de boutique à Antsohihy. Outre ceux qui sont déjà habitués à la commission, beaucoup se ruent vers  les services postaux comme le Service rapide et  le Colis express.

Anatra R.

Fil infos

  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
  • Route des Hydrocarbures - Fin du chantier avant les fêtes de Pâques
  • Actu-brèves
  • Visite du Président Macron à Madagascar - L’Opposition malgache se couvre de ridicule
  • Projets stratégiques - Le Japon injecte plus de 65 milliards d’ariary à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • Projets de grandes infrastructures - L’intérêt général prime sur l’intérêt d’une communauté
  • Mara Volamiranty Donna - « Arrêtons de déformer l’histoire »
Pub droite 1

Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

A bout portant

AutoDiff