Publié dans Société

Crash d’un avion à Antsirabe - Un instructeur et une élève-pilote frôlent la mort

Publié le vendredi, 18 septembre 2020


Plus de peur que de mal ! C’est du moins ce que l’on puisse dire à propos du crash d’un  Cessna immatriculé 5RMKX, cet avion école dans la cour d’une propriété privée d’Antanivao Tombontsoa, précisément à Andranomanelatra,  Antsirabe II, vers midi hier. Le crash s’est produit 600 mètres à l’ouest d’un  aérodrome local. A bord de l’appareil, il n’y avait que deux personnes, un instructeur et une élève-pilote. Bien que l’avion se soit écrasé au-dessus de cette zone d’habitation, l’on ne déplore toutefois aucun décès. Mais le crash a provoqué de  sérieuses blessures sur l’élève-pilote, notamment au niveau de son œil. Quant à son moniteur, il souffre de fractures aux  jambes. Peu après le drame, les victimes, qui résident dans la Capitale, ont été admises à l’hôpital luthérien d’Andranomadio. Les médecins rassurent que leur état n’est pas à craindre. Pourtant, il a fallu les opérer d’urgence dans l’après-midi d’hier. Sauf imprévu, les concernés devront être transférés dans la Capitale, ce jour.

Les dégâts sont très  importants.  La carlingue de l’avion- fut très endommagée après qu’il s’est brutalement heurté contre la clôture en bois du domaine, et la partie moteur a été sérieusement touchée. L’appareil a décollé de l’aérodrome d’Antsirabe  pour un  vol d’exercice, vers 11h40. Moins d’une demi-heure plus tard, il s’est donc écrasé.  

Pour l’heure, la thèse d’un problème technique serait à l’origine de l’accident, selon une information de la Police. Seule l’enquête, menée conjointement par le bureau enquête accident, organisme rattaché au ministère des Transports, la commission de l’Aviation civile (ACM) et la Gendarmerie, permettra d’en savoir davantage.  Outre les trois entités évoquées plus haut, la Police nationale, par le biais de son Directeur régional de la sécurité publique ou DSRP de Vakinankaratra, s’est également rendue sur place.  Le Cessna accidenté appartient une école de pilotage agréée et basée dans la Capitale. 

Ce crash survenu récemment à Antsirabe serait l’un des moins graves enregistrés au pays, au cours de ces deux dernières années, et ce concernant les vols d’instruction ou de formation. En juin 2018, un avion bimoteur PA-31Navajo avec cinq personnes à bord, élèves-pilotes inclus, s’est écrasé à Ampangabe, dans le sud de la Capitale. Et il n’y a aucun survivant parmi ces passagers.
Franck R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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