Publié dans Société

Propagation du coronavirus - Les gestes barrières aux oubliettes !

Publié le dimanche, 27 septembre 2020

Le port de masque et la distanciation sociale d’un mètre pour se protéger du coronavirus sont actuellement ignorés par la population malagasy. En milieu urbain, des comportements hypocrites se constatent.  En public, tout le monde semble être conscient de l’ampleur du danger lié à la Covid-19 mais une fois hors de vue et de portée des autorités, tout redevient à l’époque où les barrières sanitaires restent inexistantes.

En zone périphérique, juste pas loin de la Capitale, dans la Commune rurale d’Ambatolampy Tsimahafotsy, les gens circulent voire s’activent sans cache-bouche. Et pire encore, au niveau des localités éloignées, les citoyens se mélangent pêle-mêle sans crainte. Hier par exemple, le jour de marché dans la Commune d’Antsiafabositra, environ 1% des habitants ont porté des cache-bouches. Pire encore, marchands et acheteurs ne connaissent plus la distance à respecter. « Nous ne connaissons pas ce virus. Pourquoi se protéger d’un ennemi qui n’est même pas en mesure de nous attaquer », indique un commerçant. La situation demeure également menaçante à Antanimbary où les habitants opèrent calmement et sereinement en présence du coronavirus.  

Comme le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole du Centre de commandement opérationnel Covid-19 l’a toujours souligné, seules les barrières sanitaires protègent contre cette maladie virale. Un propos qui a été réaffirmé par le docteur Charles Andrianjara, directeur général de l’IMRA. « Le Covid-Organics renforce le système immunitaire en cas de contamination. Il n’y a que les masques, la distanciation sociale et le lavage des mains régulier qui empêchent le virus de pénétrer dans le corps humain », a-t-il avancé au cours d’une interview sur l’efficacité de ce remède traditionnel utilisé à titre curatif et préventif contre la Covid-19. 

K.R. 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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