Publié dans Société

Kidnapping - Deux acolytes de Lama obtiennent une liberté provisoire

Publié le dimanche, 27 septembre 2020

Au grand étonnement de plus d’un, deux personnes en détention provisoire dont une femme, et qui sont impliquées dans une affaire de kidnapping, ont obtenu une liberté provisoire. Il s’agit de cette décision prise le 7 septembre dernier, au niveau du Tribunal de première instance. Les accusés ont été incarcérés, l’un à Antanimora et l’autre à Tsiafahy, en avril dernier. Pour parler de gibiers, on peut dire que ce ne sont pourtant pas des moindres. 

Les accusés ne sont autres que des membres de l’entourage du plus dangereux cerveau des enlèvements d’Indopakistanais au pays, le désormais feu Lama. En effet, l’accusé fraîchement sorti de prison, serait le proche de Tovo kapila, ce dernier ayant également gagné une sale réputation en matière de kidnapping de citoyens indopakistanais locaux. 

Ainsi, les deux accusés auraient plusieurs enlèvements à leurs actifs, si l’on ne parle par exemple que ceux qui s’étaient produits à la fois à Ivandry, à Soavimasoandro, la seule année de 2018.

Pour certains observateurs, la récente mise en liberté des concernés reste donc un insondable mystère. Pour d’autres, ils soupçonnent que les incriminés auraient usé autant que possible de la pression quelque part pour pouvoir recouvrer ainsi la liberté.  Pour l’opinion, cette situation dépasse l’entendement et la logique si l’on se réfère aux cas des auteurs de menus vols actuellement emprisonnés, mais qui se sont vus systématiquement refuser leur demande de liberté provisoire.

Pour être franc, gageons que cette même opinion n’exclut pas l’idée de la puissance de l’argent dans cette affaire. Il est vrai que, dans ce pays, il n’existe justement personne autre plus riche que les ravisseurs. A preuve, la plupart d’entre eux ont investi des sommes colossales pour s’acquérir des terrains, des villas ou autres belles voitures, grâce notamment à l’argent du kidnapping. L’opinion n’a qu’un souhait : que les autorités en place se penchent de plus près sur ce dossier dont un relent de corruption n’est pas à exclure.

F.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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