Publié dans Société

Insécurité à Antsirabe - Une propriété attaquée, 15 millions d’ariary emportés

Publié le jeudi, 01 octobre 2020

 Dans la nuit du mercredi dernier, un gang composé de plusieurs individus armés a attaqué une propriété privée appartenant à un grossiste dans le quartier de Soamahatamana, à Antsirabe. Des coups de feu ont été entendus, histoire chez les assaillants d’intimider les voisins des victimes, et surtout les terroriser. Ils ont également lancé une volée de débris de pierre, ces objets qui sont transformés en de redoutables armes. Les cibles : des voisins des victimes ou autres curieux, qui ont tenté de regarder la scène depuis leurs maisons.    Les bandits ont fait la main basse sur une somme de 15 millions d’ariary, et ce, au prix d’un forcing sans précédent. Puisque l’endroit se trouve un peu en retrait du centre-ville, les assaillants ont pris leur temps pour dévaliser les locataires.

D’après la Gendarmerie, leur intrusion dans ladite propriété n’a pas été du tout facile. La porte d’accès principale s’avérait impossible à fractionner, sinon à manipuler. De guerre lasse, les bandits ont dû opter pour une autre solution : se frayer un passage par une fenêtre, pourtant située à l’étage. C’est dire comment la volonté des assaillants de ne pas reculer en aucun cas pour atteindre leur sale objectif. Mais là aussi, ils s’étaient heurtés au système de protection constitué par une grille de protection sur l’ouverture, et qu’ils ont dû l’enlever. Cependant, on ignore le nombre de ceux qui ont pénétré à l’intérieur, ni ceux qui sont restés à l’extérieur pour faire le guet. 

Certes, des voisins des victimes ont donné l’alerte. Mais les malfrats étaient déjà loin lorsque les Forces de l’ordre sont arrivées finalement sur les lieux. Septembre dernier était particulièrement marqué par la violence des bandits à Antsirabe. A part les récents faits, il y eut également l’attaque spectaculaire, associée à des viols, survenue à Antsoantany, ou encore l’assassinat d’un caissier de boutique de téléphone vers la première semaine du mois précédent.

Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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