Publié dans Société

Gratuité de l’éducation - La « Caisse école » encaissée avant la rentrée scolaire

Publié le lundi, 12 octobre 2020

Maintenue pour le 26 octobre prochain. Le budget destiné pour la « Caisse école » (CE) arrivera dans chaque établissement avant la rentrée scolaire, à en croire le ministre de l’Education nationale (MEN), Marie Michelle Sahondrarimalala. « Selon le décret ministériel, la Caisse école inclut une liste de dépenses éligibles, dont le fonctionnement de l’établissement. Le budget y afférent sera décaissé et envoyé dans le compte de l’association FEFFI avant la rentrée, tout cela afin d’éviter tout obstacle lié au fonctionnement », informe le ministre de tutelle. Toutefois, des critères s’imposent avant le déblocage dudit budget, dont la régularisation de toutes les associations FEFFI. Le MEN a dressé la liste de ces dernières dans tout Madagascar, outre la collecte des données sur leurs comptes auprès des banques primaires. L’objectif de ces recoupements des statistiques depuis la base étant d’éviter tout détournement ou abus. D’ailleurs, les suivis et contrôles quant à la gestion de cette CE seront renforcés. Pour le cas des lycées, le Conseil d’établissement en charge de la gestion financière a été supprimé pour se transformer en association FEFFI à partir de cette année. Le MEN appuiera les lycées dans la mise en place de cette structure de gestion de la CE.
Rappelons que l’Etat a alloué un budget de 16,133 milliards d’ariary pour la CE des EPP et CEG contre 2 milliards d’ariary pour les lycées. Un autre budget à hauteur de 3 millions de dollars, géré conjointement par le ministère de tutelle et les partenaires dans le cadre du projet PAEB, est destiné pour les EPP et CEG, selon les informations communiquées à l’issue du Conseil des ministres en date du 16 septembre dernier. L’association FEFFI se charge de la gestion de ces financements.
Soutien aux enseignants FRAM
Confus. La plupart des directeurs d’établissement, notamment ceux des EPP et des CEG, se sentent livrés à eux-mêmes quant au sort des enseignants FRAM après la suppression des cotisations annuelles des parents d’élèves. Celles-ci servent majoritairement à payer le salaire de ces enseignants. Répondant à ces soucis, le numéro Un du MEN souligne que « les enseignants FRAM non subventionnés ne seront pas lésés malgré la gratuité de l’éducation. Ils bénéficieront d’un soutien de l’Etat ». En attendant, le MEN a mis en place une base de données, dans laquelle tous les enseignants FRAM devraient être inscrits afin de mieux les suivre de près. Cette base de données permettra également de contrôler si le ratio élève-maître est respecté, en tenant compte de l’effectif des enseignants dans un établissement. « Le recrutement de maîtres FRAM se fait parfois abusivement et dans l’illégalité, ce qui nécessite ce suivi », précise la ministre de tutelle.
Par ailleurs, des coordinations et organisations des méthodes de travail s’imposent pour assurer une éducation de qualité, nécessitant des enseignants à la hauteur. Bon nombre de maîtres FRAM pourraient répondre aux critères exigés, entre autres un certain diplôme ainsi que des expériences et titres pédagogiques. « Les élèves passent en priorité, en tant qu’avenir de la Nation. De plus, l’éducation reste sacrée par rapport aux autres services publics. Aucune expérimentation ne doit être permise dans ce domaine », conclut la ministre.
Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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