Publié dans Société

Prêt exceptionnel - Quarante milliards d’ariary pour 131 000 employés

Publié le vendredi, 16 octobre 2020

Inscription clôturée le 15 octobre à minuit. Depuis le 25 août jusqu’à cette date limite, 40 milliards d’ariary de budget sont engagés pour l’octroi du prêt exceptionnel « Tsinjo Fameno » accordé par la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). Il s’agit, rappelons-le, d’un prêt solidaire alloué par la Caisse pour les employés en difficulté à cause de la crise sanitaire de la Covid-19, sur proposition du Président de la République. « 131 000 employés se sont inscrits pour en bénéficier, contre environ 2 000 employeurs. Jusqu’ici, 71 000 d’entre eux ont pu parvenir des dossiers en règle, déjà traités et accordés. 20 milliards d’ariary ont déjà été débloqués pour leur servir, soit la moitié du budget engagé pour les employés inscrits », informe Alain Ratsimbaharison, directeur de communication (DirCom) au sein de la CNaPS.
Felana R., employée au sein de la société Akanjo à Ambatomaro, fait partie des bénéficiaires du prêt « Tsinjo Fameno ». « J’ai encaissé 350 000 ariary, soit l’équivalent de mon salaire d’un mois, en mi-septembre. L’obtention de ce prêt m’a beaucoup soulagée. Il m’a permis de payer une partie des arriérés de mon loyer ainsi que les droits d’inscription à l’école de mes deux enfants », nous confie cette salariée. Comme elle, plus d’un millier d’employés de ladite société ont pu toucher le prêt solidaire, quelques jours après l’envoi des dossiers à la Caisse. « Les dossiers des demandeurs ont été envoyés en 9 vagues. La première a été envoyée à la CNaPS le 21 août et 4 jours plus tard, nos employés ont déjà encaissé leur prêt. Chacun de nos salariés a touché en moyenne 330 000 ariary. Cette somme leur a permis d’alléger les charges fixes chez eux, notamment le loyer », expose Stéphane Raharivelo Andriamanampisoa, directeur des ressources humaines (DRH) auprès de ladite société d’exportation de vêtements.
Sur les 131 000 employés inscrits pour le prêt exceptionnel, 60 000 doivent encore régulariser leurs dossiers auprès de la CNaPS. Les consignes devraient être suivies à la lettre et dans les moindres détails comme l’envoi de la photocopie de la CIN, jusqu’au renvoi des fichiers sous format Excel dûment complétés. « Les employeurs devraient s’assurer que tous les dossiers sont complets et en règle avant de les renvoyer à la CNaPS. Cela évitera la grogne des employés demandeurs face au retard de décaissement. Aussi, leur traitement sera plus facile », suggère le Dir Com de la Caisse. Quoi qu’il en soit, le traitement et la régularisation des dossiers restants se feront dans les jours à venir. Les équipes de la Caisse prévoient de renforcer la communication et le rappel des employeurs inscrits afin que leurs salariés puissent toucher au plus vite le prêt « Tsinjo Fameno ». Son remboursement se fera au taux 0 à partir de janvier jusqu’en décembre 2021.
Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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