Publié dans Société

Baccalauréat 2020 - 8 candidats mis en quarantaine dans leur centre d’examen !

Publié le lundi, 19 octobre 2020

Pour cette session 2020 du baccalauréat, le centre d’examen « Lycée Morarano Ihosy » a enregistré 8 candidats testés positifs à la Covid-19. Et suivant les recommandations du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), des dispositifs se rapportant au respect des mesures sanitaires liées à la Covid-19 ont été aussitôt appliqués. De ce fait, ces 8 porteurs du virus ont été mis en quarantaine auprès dudit centre, non seulement afin de préserver leur état de santé mais aussi celui des autres candidats.

 

Selon une source locale, comme mentionné dans leurs convocations, ces futurs bacheliers sont enregistrés auprès de trois centres d’examen distincts. Afin d’éviter toute propagation du coronavirus, les responsables les ont groupé au lycée d’Ihosy. A cette occasion, trois salles de classe leur ont été mises à disposition. L’une d’elle les accueille lors des épreuves écrites. L’autre pièce sert à prendre les trois repas.  La troisième est destinée exclusivement à passer la nuit puisqu’ils vont y rester confinés jusqu’à la fin de l’examen. « Ces candidats sont isolés des autres et sont accueillis dans des chambres à part. Leur salle d’examen est désinfectée deux fois par jour. Aussi, ils disposent de leurs propres membres de jury et sont équipés d’équipements de protection individuelle dotés par la Direction régionale de la santé publique (DRSP) d’Ihorombe. A cela s’ajoute la séparation de leurs feuilles de copie de celles des autres candidats dans des plis à part. Pendant leur séjour à Ihosy, une partie du repas de ces 8 candidats est également prise en charge par le Centre régional de commandement opérationnel (CRCO) », précise Mbarison Maxime Nasondrojanahary, directeur de l’Education nationale (DREN) dans la Région d’Ihorombe. Et d’ajouter que suite à une conversation avec le MESUPRES, ces candidats à l’examen du baccalauréat 2020, confirmés positifs au coronavirus, doivent avoir une égalité des chances comme les autres. D’où la préconisation de ces dispositifs par le CRCO d’Ihorombe.

D’après des explications venant d’une autre source, ces futurs bacheliers ont passé leur année scolaire 2019-2020 auprès du lycée de Ranohira. Récemment, ils ont été en contact avec un de leurs enseignants infectés par le SARS-CoV-2. A l’approche des épreuves écrites du baccalauréat, les autorités sanitaires locales ont décidé de dépister tous les lycéens issus de la même classe. Après une analyse en laboratoire utilisant la technique GèneXpert, la contamination au coronavirus de ces 8 élèves s’est avérée. Cependant, après 6 jours de traitement, ces individus infectés ne présentent pas de forme symptomatique. Néanmoins, un médecin suit de près l’évolution du virus dans leur organisme.

K.R.

Fil infos

  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

A bout portant

AutoDiff