Mais revenons aux faits. Les malfaiteurs ont opéré dans les parages du centre professionnel appartenant aux prêtres religieux, secteur situé non loin du stade de football où il a pris pour cible une jeune étudiante de 20 ans, laquelle s'était fait déposséder de son telephone portable d'une valeur de 250 000 ariary. Mais un cycliste de 25 ans était aussi dans leur collimateur. Ils lui ont pris son vélo. Les victimes, de leur côté, n'ont pas croisé les bras. Elles ont donné l'alerte aux Forces de l'ordre. Leurs éléments qui étaient dépêchés assez rapidement sur place, ont aussitôt engagé une course-poursuite avec les bandits. Ces derniers ont essayé de s'échapper à travers une rizière. Au bout de cette chasse à l'homme, les policiers ont finalement réussi à attraper l'un des fugitifs dans les parages de l'entreprise Salone. S'il a dû abandonner le vélo sur place, ses trois acolytes ont réussi à fuir avec le téléphone de l'étudiante.
Cependant, la traque menée par la Police afin de retrouver les traces des trois larrons, s'était poursuivie. C'était dans ces circonstances que, deux jours après, ses limiers étaient parvenus à mettre la main sur deux autres suspects au « Fasan'ny Karàna », tôt dans la matinée du samedi dernier. « Les suspects ont argué que le téléphone était tombé dans l'eau », confie une source policière.
Néanmoins, les trois lascars ont reconnu les faits. L'opinion les connaît plutôt comme faisant partie de la « bande des quatre » qui a longtemps semé la terreur dans les localités de Tongarivo, Forello Tanjombato, Bevalala mais aussi du côté du pont de Soavina. A part le déferrement annoncé des suspects pour la journée d'hier, la Police continue les recherches actuellement.
Franck R.