Publié dans Société

Collaboratrice présumée de Lama - Demande de transfert de lieu de détention refusée

Publié le lundi, 09 novembre 2020


L’affaire de kidnapping au pays connaît un léger rebondissement, du fait des requêtes de la part de certains ravisseurs actuellement écroués, d’un transfert de lieu de détention. C’est justement le cas de la dénommée Bazoly, présumée collaboratrice du tristement célèbre feu Lama qui avait été éliminé lors d’une arrestation musclée par la Gendarmerie à Analamahitsy, en mai dernier.
La semaine dernière, l’accusée aurait donc demandé à la Justice son transfert à Manjakandriana, une demande qui a essuyé un refus. La raison, c’est que la prévenue aura encore à répondre de ses actes face à d’autres dossiers d’accusation, rendant ainsi tout transfert impossible.
Pourtant, une semaine avant l’enlèvement d’Anil Karim, Bazoly a pu être transférée à Manjakandriana, c’est-à-dire en avril dernier. A l’époque, elle a même pu rencontrer Lama, du moins selon des sources conjointes de la justice et d’un service de gendarmerie.
Une fois l’acte consommé, précisément le kidnapping de l’Indopakistanais, Bazoly a dû de nouveau retourner à Antanimora. De source officieuse, la concernée, en dépit du refus de son transfert à Manjakandriana, n’a pas baissé pour autant les bras. Actuellement, elle espère être jugée dans les meilleurs délais, ou à défaut obtenir un transfert vers un autre lieu d’incarcération.
De source auprès de la justice, il serait dans les habitudes des prisonniers de demander leur transfert vers des centres de détention situés en périphérie. En agissant ainsi, ils espèrent ainsi obtenir une autorisation temporaire de sortie. Une pratique désormais à bannir dans le pays, du moins aux yeux des experts. Pour ces derniers, la demande de transfert favoriserait une catégorie de détenus, ceux qui sont notamment poursuivis pour crimes graves. Néanmoins, d’énormes efforts ont été faits au niveau de la justice et de l’administration pénitentiaire en matière de surveillance des prisons du pays. Ce qui sous-entend aussi un renforcement et la pérennité de la vigilance des autorités pénitentiaires du pays pour avoir constamment l’œil sur les prisonniers de la catégorie de grands criminels, ou encore l’étude plus approfondie des demandes de transfert, ou encore celles dites des évacuations sanitaires.
F.R

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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