Publié dans Société

« Kere » dans le Sud - 90 tonnes de vivres acheminés

Publié le mardi, 10 novembre 2020

Priorité pour Amboasary Sud. Ce District de la Région Anosy enregistre le plus de familles victimes du « Kere », lié à l’absence de pluie, à la sécheresse et à l’insécurité grandissante. Quatre de ses Communes, à savoir Tanandava, Berano, Ifotaka et Tsivory sont les plus concernées par ce fléau. Ainsi, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) privilégie ces localités dans l’acheminement et la distribution d’aides alimentaires collectées jusqu’à maintenant.

« 90 tonnes de vivres, composés notamment de riz, de manioc, de légumineuses et d’huile, sont déjà en cours de distribution dans ces localités. 22,5 tonnes de vivres y viennent d’arriver tandis que 72 tonnes de maïs et de riz sont en route », informe le Général Elack Olivier Andriankaja, directeur général du BNGRC. Les vivres destinés pour les autres Districts, dont 30 tonnes pour Ampanihy, arriveront dans les prochains jours, selon toujours les informations émanant de ce premier responsable. « Les plus vulnérables constituent les premières cibles de la distribution. Aussi, la prise en charge des enfants ayant un état de santé critique a été renforcée », ajoute notre source. L’insécurité alimentaire grandissante dans le Sud touche, notons-le, les Districts d’Amboasary Sud, Ambovombe, Tsihombe, Ampanihy et Beloha, dans les Régions Anosy, Androy et Atsimo Andrefana. Le nombre exact des familles et personnes concernées reste non identifié jusqu’ici.

Trois repas dans la semaine

Parmi les Communes les plus affectées. La Commune de Tsivory enregistre des milliers de victimes en détresse, lesquelles se sont enfuies de leurs villages et se réfugient dans la cour du centre des sœurs « Fille de la Charité » depuis quelques jours. Après les appels de détresse lancés sur les réseaux sociaux, ces survivants de la famine ont pu bénéficier de trois repas dans la semaine, concoctés par les religieuses. D’ailleurs, ces dernières se chargent à la fois du stockage des vivres et de la préparation des repas. « Les 10 sacs de riz qu’on a reçus, il y a quelques jours, ont permis d’alimenter environ un millier de personnes dans la journée, réparties en 4 vagues. La distribution des repas cuits s’est faite lundi, mercredi et vendredi », nous confie le père Mbola Fanomezantsoa René, du District de l’ECAR Tsivory. « 7 tonnes de manioc et 480 sacs de maïs nous sont également parvenus mais l’on attend les consignes avant de mobiliser », ajoute notre source locale. Hier en fin d’après-midi, une équipe des intervenants humanitaires a débarqué dans cette Commune afin de distribuer ces vivres pour les familles. Affaire à suivre !

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La bonne semence
    La culture, une activité de base utile pour l’homme ! Comme il y a une mauvaise culture, nuisible pour les êtres humains, il existe une bonne culture nécessaire à la meilleure condition de la vie humaine. La culture peut s’agir aussi de l’entretien minutieux et continu de quelque chose, et ce, pour le bon rendement d’une production quelconque, pour une bonne qualité. Il peut y avoir une culture de maïs, de manioc, de riz, de vanille dont le métier est exercé par un cultivateur ou cultivatrice. On parle aussi de culture physique, l’entretien du corps humain, effectué par un culturiste, le « bodybuilding ». Un agriculteur est celui qui s’occupe en tant que métier, à plein temps, d’un ensemble d’activités culturales liées aux activités productives rurales.

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