Publié dans Société

Météorologie - Averses à Antananarivo, pluies provoquées à Fianarantsoa

Publié le mardi, 01 décembre 2020


Un grand soulagement pour les Tananariviens, la Direction générale de la Météorologie et la JIRAMA. Si la semaine dernière, une provocation des pluies a été prévue à Antananarivo pour alimenter les barrages hydrauliques à Andekaleka et Tsiazompaniry, les averses se sont enfin abattues dans la Capitale depuis lundi. Ce type de temps va se poursuivre jusqu’en fin de semaine. Sur ce, l’opération « pluie provoquée » est donc annulée pour le moment. « Pour l’instant, tout le monde peut profiter de ces averses. Toutefois, la tenue d’une nouvelle opération sera planifiée selon la demande de la réserve d’eau venant de ces rivières », soutient Rivo Randrianarisoa, chef prévisionniste au sen de la Direction générale de la Météorologie.
Contrairement à cela, une opération de provocation des pluies a été lancée dans la ville de Fianarantsoa. L’équipe des techniciens de la Météorologie et de la JIRAMA est à pied d’œuvre depuis hier. « Toutes les conditions sont déjà réunies pour provoquer des pluies comme la formation des nuages. L’opération est déjà lancée et nous attendons l’évolution de la situation jusqu’à vendredi », poursuit ce chef prévisionniste. « Nous espérons obtenir un bon résultat », poursuit-il. Cependant, en cas d’échec, une autre opération sera programmée. Selon une estimation, le tarif varie entre 15 et 21 millions d’ariary. Et effectivement, la location d’un avion servant à l’ensemencement des nuages s’avère la plus coûteuse.
En rappel, à cause du manque de précipitations dans le pays, les réserves d’eau ne sont plus actuellement suffisants pour couvrir le besoin de la population, autant dans l’approvisionnement en eau que dans la production d’électricité. De plus, le niveau des températures a fortement augmenté, atteignant jusqu’à 41°C dans quelques Régions de l’île. Pour remédier à ce manque de pluie, la Direction générale de la Météorologie, en collaboration avec la compagnie de distribution d’eau et d’électricité, a donc décidé de lancer une opération aérienne pour provoquer des pluies, prévue en ce début du mois de décembre.
A vrai dire, l’expression « pluies artificielles » est inappropriée. Elle peut prêter à confusion pour les gens qui sont tentés de croire qu’on peut fabriquer des pluies. Or, le fait de les fabriquer est impossible.
Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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