Publié dans Société

Reprise hypothétique de la Covid-19 à Madagascar - « Nous y sommes préparés », dixit Pr Jean Louis Rakotovao

Publié le mercredi, 02 décembre 2020

Les autorités malagasy ont toujours avancé que Madagascar a maîtrisé la Covid-19. Cependant, elles précisent que le pays n'est pas encore sorti du danger. Face à une quelconque menace de reprise hypothétique de cette pandémie sur le territoire national, le ministère de la Santé publique rassure que des dispositifs ont été préparés et sont déjà prêts pour y faire face. « Des équipes composées de personnels de santé se sont mobilisées, notamment au niveau des zones épargnées par le virus. Cependant, elles ont récemment répertorié quelques individus testés positifs.

Il faut également tenir compte des mesures sanitaires déjà appliquées par les Centres régionaux de commandement opérationnel. Les structures de santé, à savoir les Centres de santé de base niveau I et II, ainsi que d'autres établissements sanitaires sont déjà préparés à accueillir des patients atteints du coronavirus. Des matériels, équipements médicaux et surtout des médicaments sont disponibles », a avancé le Professeur Hanitrala Jean Louis Rakotovao, numéro un auprès dudit ministère, hier lors d'une rencontre avec la presse. Et de mentionner que la Grande île dispose le « Tambavy » CVO ainsi que sa version gélule appelée CVO+, employés à titre préventif et curatif.

Ce premier responsable de la santé publique a aussi profité de cette occasion pour affirmer que la situation épidémiologique du pays n'est pas comparable à d'autres Nations en matière de contamination pour répondre à une éventualité de deuxième vague. « Contrairement aux autres pays étrangers, nous affichons un taux de séroprévalence de 40 % sur 3 ou 4 zones de forte transmission. Et comme ce nombre d'individus chez qui des anticorps ont été détectés est atteint, la chaîne de transmission du virus se brise progressivement jusqu'à ce que la maladie s'éteigne. Une situation positive qui résulte des efforts gouvernementaux », a-t-il précisé.

En outre, il a été rappelé hier également que le port de masque obligatoire, le lavage fréquent des mains, la distanciation sociale d'un mètre représentent les dispositifs efficaces contre la propagation du coronavirus. « J'attends à ce que les personnes présentant des symptômes du cornavirus se rendent auprès des établissements sanitaires », a insisté le ministre de la Santé publique.

K.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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