Publié dans Société

Bibliothèque nationale de Madagascar - Au diapason des nouvelles technologies

Publié le jeudi, 17 décembre 2020


Bibliothèque numérique, la grande réalisation du ministère de la Communication et de la Culture avec ses partenaires, inscrite dans le cadre de la promotion des livres à travers les auteurs jusqu'aux lecteurs. Orange Madagascar en partenariat avec l’ambassade de France à Madagascar y ont particulièrement apporté leur expertise notamment dans le déploiement d’une bibliothèque numérique, en y mettant à disposition une bibliothèque virtuelle qui intègre des milliers d’ouvrages et des supports électroniques sur l’histoire de Madagascar. Selon Christophe Bouchard, ambassadeur de France à Madagascar, 300 abonnements à Culturethèque disposant 230 000 documents en ligne se rapportant à des magazines, autoformations, livre jeunesse y ont été intégrés. « Nous avons voulu ouvrir un espace numérique car nous le savons, nous assistons depuis quelques années à une diversification des usages du livre » s’est réjouie Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture hier. Un espace de lecture publique pouvant accueillir jusqu’à 100 personnes vient également d’être inauguré. A cela s’ajoute la salle portant le nom du grand nouvelliste, dramaturge et poète malagasy Davis Jaomanoro. Il s’agit également d’une zone dédiée aux études et aux recherches. Faut-il mentionner que ces actions ont été appuyées par différents pays à l’instar de la Suisse qui, entre autres, est le premier ayant offert des livres à ce département, a souligné son représentant à Madagascar, Chasper SAROTT. « Nous avons lancé le défi de donner à la Bibliothèque nationale de Madagascar la vrai place qu’elle doit occuper. C’est celle d’un endroit connu de tous pour puiser du savoir, échanger des connaissances, déployer des pensées, se divertir et s’émouvoir entre les lignes», s’est félicité hier le numéro Un du ministère de la Communication et de la Culture en marge de la cérémonie d’inauguration.
Ranoe, représentant des auteurs n’a pas caché sa joie dans son discours, hier.  « Le ministère de tutelle nous a valorisés en acquérant nos productions littéraires. La promotion de nos œuvres à travers les médias en est aussi une action louable», a-t-il avancé.
Outre ces aménagements, il est à noter qu’un inventaire complet des livres dont dispose cet établissement a été réalisé. Une étape qui s’est poursuivie par une acquisition des ouvrages en vue d’enrichir la collection. A travers une nouvelle politique du livre, un programme de vulgarisation de la lecture « Ndao hamaky boky » a été lancé depuis le mois de mai 2019. Il Une vente-exposition par les auteurs, éditeurs et libraires aura aussi lieu.
K.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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