Publié dans Société

Ampasamadinika - Un énième éboulement de terrain

Publié le mardi, 22 décembre 2020

La période de pluie ne fait que commencer et les habitants dans le Fokontany d’Ampasamadinika vivent déjà dans la terreur. En effet, la pluie torrentielle qui s’abattait dans la Capitale, lundi dernier, a engendré un autre éboulement, l’énième qui s’est produit dans cette localité depuis le mois de février. De jour comme de nuit, les familles qui y sont encore restées se sentent menacées, tandis que d’autres ont déjà quitté leurs demeures pour vivre ailleurs. Ces dernières ont déjà perdu tout espoir que leur vie reviendra comme avant.

Or, leur maison se trouve à moins d’un mètre de la falaise et elles attendent avec impuissance la destruction de leurs biens. “Chaque jour, des mottes de terre s’écroulent petit à petit. Si notre maison se trouvait à une vingtaine de mètres de la falaise, au moment où nous avons quitté cet endroit, en novembre dernier, elle est actuellement à quelques mètres”, se souvient Randriantsoa, un père de famille qui a quitté l’endroit.

 Face à cette situation, les habitants lancent un autre appel de détresse. Jusqu’à maintenant, le propriétaire du terrain qui a causé ce glissement de terrain n’a bougé un seul doigt pour réparer les dégâts qu’il a commis. La direction de l’urbanisme au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) l’a déjà convoqué et a délivré un arrêté d’injonction afin de remédier à la situation et d’éviter tout risque de danger. Ainsi, le maire de la Commune urbaine d’Antananarivo a déjà porté l’affaire devant le Tribunal.

 Mais dans une situation similaire, des responsabilités reviennent à chaque citoyen. Il vaut mieux prévenir que guérir. Outre le glissement, l’approvisionnement en eau est aussi perturbé à cause de cette construction illicite.

 Anatra R.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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