Publié dans Société

Bibliothèque nationale Anosy - La chasse aux trésors déclarée ouverte !

Publié le lundi, 28 décembre 2020

« Nous avons lancé le défi de donner à la Bibliothèque nationale de Madagascar la vraie place qu’elle doit occuper. C’est celle d’un endroit connu de tous pour puiser du savoir, échanger des connaissances, déployer des pensées, se divertir, s’émouvoir entre les lignes, un endroit de son nom de Bibliothèque nationale ». Un petit résumé du discours de Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture en marge de la cérémonie d’inauguration de nouvelles espaces à la Bibliothèque nationale Anosy, pouvant accueillir jusqu’à 250 personnes, le 17 décembre dernier.  

Dans le cadre de la promotion de la chaîne du livre comprenant « auteurs », « éditeurs » et « libraires », la Bibliothèque nationale dispose de 60 000 ouvrages issus du fonds national, ainsi que 7 000 documents iconographiques et d’autres documents sonores qui ont été conservés depuis des années. Elle s’est ainsi lancée dans la valorisation des ouvrages à Madagascar. Une grande rénovation comprenant l’aménagement de 4 salles renferme sa grande réalisation. Il s’agit de la lecture publique, la bibliothèque numérique, la salle Jaomanoro et l’espace « Pays ». En attendant une éventuelle nouvelle organisation, l’accessibilité à cette bibliothèque reste gratuite. L’année prochaine, Njaka Raonison, son directeur général ainsi que toute son équipe projèteront de distribuer des cartes destinées aux membres.

Un espace de lecture publique avec 100 places libres

4 000 livres, de nouvelles acquisitions dont 1 500 nouveaux ouvrages malagasy-  renferment l’espace « lecture publique » destiné à toute tranche d’âge. Particulièrement, une zone dédiée aux loisirs et aux jeux y a été disposée.  A cela s’ajoute l’espace « jeunesse » où des bandes dessinés, des albums photos resteront disponibles. Quant aux adultes, ils peuvent se distraire à travers les romans et les livres de documentaires.

Un espace à l’ère du numérique

La Bibliothèque numérique représente la grande réalisation du ministère de la Communication et de la Culture avec Orange Madagascar et l’Ambassade de France à Madagascar.

Ces deux partenaires de la Bibliothèque nationale ont mis à disposition du public une bibliothèque virtuelle qui intègre des milliers d’ouvrages et des supports électroniques sur l’Histoire de Madagascar et d’autres sujets aussi intéressants. L’ambassade de France à Madagascar a principalement offert 300 abonnements à la Culturethèque disposant de 230 000 documents en ligne dont des magazines, auto-formations, livres « jeunesse » y sont intégrés.

Avec 10 postes d’ordinateurs, postes d’écoute et tablettes donnant accès à des albums numériques avec 600 photos intégrées évoquant des thèmes portant sur l’Histoire, des paysages,  portraits et autres, les visiteurs auront également droit à un large choix proposé par les bibliothèques étrangères. Des journaux officiels y sont aussi exposés.

La porte de la salle « Davis Jaomanoro » ouverte

La salle portant le nom du grand nouvelliste, dramaturge et poète malagasy Davis Jaomanoro,  comprenant 10 postes d’ordinateurs, est originale pour la Bibliothèque nationale. Des documents publiés par des bibliothèques partenaires y sont disponibles.  Dans cette zone est également installée l’espace « Pays » où l’accessibilité à des informations sur un pays quelconque y demeure possible. Cet espace met en valeur, à travers des livres offerts par une dizaine de pays partenaires, les études et les recherches. Et en bonus, la salle est connectée au réseau Orange Madagascar.

Disponibilité de la salle polyvalente « Dox »

La Bibliothèque nationale convie aussi les acteurs du livre à organiser notamment des événements. Ainsi, afin de renforcer sa collaboration avec les auteurs, les éditeurs ainsi que les libraires, des ventes-expositions, des ateliers ou encore des conférences peuvent y être organisés.  

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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