Publié dans Société

Région d'Analamanga - 2021, l’année du travail !

Publié le lundi, 04 janvier 2021

Objectifs atteints. Le gouverneur de la Région d’Analamanga semble satisfait des activités entreprises pendant l’année 2020, malgré la crise sanitaire liée au coronavirus. Effectivement, diverses réalisations ont été enregistrées l’année dernière, dont la construction de ruelles et d’autres infrastructures communales, entre autres les marchés, les barrages et les points d’eau, sans parler des salles de classe. Les actions vont se multiplier cette année, si l’on tient compte des perspectives.

 

Focus sur les besoins de la population. La construction des ruelles en pavé et des voies secondaires fait partie des priorités de la Région d’Analamanga pour 2021, considérée comme l’année du travail. « Nous prévoyons de construire 50 km de ruelles en pavé pour cette année, contre un total de 14 km achevés en 2020. Quant aux voies secondaires, 200 km devraient être construits en 2021, contre 82 km effectués l’année dernière. D’ailleurs, la Région a déjà acquis deux niveleuses et un compacteur pour la réalisation des travaux. Des engins octroyés par le Président de la République sont également attendus dès ce mois de janvier pour ce faire », avance Hery Rasoamaromaka, gouverneur de la Région d’Analamanga. Aussi, cette dernière compte acheter un central enrobé avec finisseur pour mieux réaliser le goudronnage des routes à réhabiliter. La Région enchaîne la collaboration avec le ministère des Travaux publics et les Communes pour contribuer aux travaux y afférents.

Réouverture d’« Analamanga Park »

Inauguration prévue durant la période de Pâques, en avril prochain. « Analamanga Park » sera bientôt rouvert, après quelques mois de travaux de rénovation totale. Parmi les travaux entrepris auprès de cet espace de détente et de loisirs figurent la réhabilitation des ruelles dans son enceinte en pavé, la rénovation des bungalows, l’approvisionnement en eau potable ou encore la reconstruction des 2 piscines, dont l’une chauffée. A cela s’ajoutent la salle de remise en forme et celle de spectacles, un genre de Coliseum faisant partie des nouvelles constructions. Un terrain de foot ainsi que des boutiques d’art malagasy y sont aussi mis en place. La Région d’Analamanga a injecté un investissement conséquent pour les réhabilitations et les nouvelles constructions au sein de cette propriété. Faut-il rappeler que cet espace, localisé à 30 km de la ville d’Antananarivo, existe depuis l’année 2007. Il a pourtant été fermé à cause de la vétusté et de la destruction de ses infrastructures, au bout de 10 ans, avant que sa réhabilitation ne fasse partie des priorités du gouverneur de la Région.

Des milliards d’ariary de budget

Des projets déterminés bien avant l’octroi d’un budget. La Région d’Analamanga a bénéficié d’un financement à hauteur de 2 milliards d’ariary ainsi que d’une subvention supplémentaire d’un peu plus d’un milliard d’ariary en 2020, d’après le gouverneur. Ce budget alloué par l’Etat a pu contribuer à la réalisation de quelques projets de développement. Pour 2021, les nombreuses activités en vue nécessitent un financement conséquent, au point que celui octroyé par l’Etat ne suffit pas à les concrétiser. Ainsi, la Région compte renforcer ses recettes propres, en exigeant des redevances pour les pylônes, la collecte de riz, etc.

« La subvention de l’Etat alloué par l’Etat requiert le respect du contrat-programme, révisé en détail par le Président de la République », à en croire Hery Rasoamaromaka. Lors du Conseil des gouverneurs qui s’est tenu l’année dernière à Antsohihy, le Président Andry Rajoelina a sollicité une gestion transparente de tout budget afin que l’Etat puisse compléter le financement de chaque Région, si besoin est.

Lors de la clôture de la Journée internationale des Régions, en fin novembre 2020, le gouverneur a souligné que la Région d’Analamanga dispose d’un fonds propre à hauteur de 9 milliards d’ariary pour la réalisation de divers projets et activités, outre le financement alloué par l’Etat.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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