Publié dans Société

Assainissement à Antananarivo - La Police nationale met la main à la pâte

Publié le mercredi, 06 janvier 2021

Fin de la gabegie pour les marchands ambulants du côté du centre-ville jusqu’à Anosibe et ses alentours. Après avoir profité de la période des fêtes et des bazars de Noël, les commerçants illicites sont obligés de quitter leur endroit habituel. Effectivement, la Police nationale a procédé, depuis hier, à la sensibilisation et l’expulsion des commerçants ambulants qui étalent leurs marchandises le long des trottoirs, allant de Behoririka jusqu’à Soarano et Tsaralalàna. Les Forces de l’ordre de rappeler à maintes reprises que ces commerçants devraient intégrer le secteur formel pour qu’ils ne soient plus victimes des expulsions comme c’est le cas actuellement.

 

D’ailleurs, cette action se poursuit tous les jours jusqu’à ce que les rues de la Capitale soient totalement désengorgées. D’après le commissaire de police au sein du 1er Arrondissement à Analakely, la population de la ville d’Antananarivo doit servir d’un modèle quant au respect des lois et de la propreté, puisqu’elle reflète l’image du pays. L’assainissement consiste en premier lieu à faire respecter la base du Code de la route, stipulant que les trottoirs sont conçus pour les piétons, les rues sont destinées aux véhicules et les marchés sont conçus pour les commerçants.

Du côté d’Anosibe, une équipe dirigée par la Direction régionale de la sécurité publique (DSRP) Analamanga, rassemblant la Police urbaine et celle du 5ème Arrondissement, est à pied d’œuvre pour décongestionner cette partie. En effet, dès la matinée jusqu’au soir, les embouteillages y sont toujours présents. En mettant de côté les sanctions pour cette première journée, ces policiers ont sensibilisé tous les tireurs et les locataires de pousse-pousse et de charrettes à rejoindre le parking qui leur est déjà destiné. Il faut savoir que ces gens ont l’habitude de faire du déchargement au beau milieu de la chaussé, engendrant ainsi des embouteillages monstres dans cet axe, plus précisément du côté du rond-point d’Anosibe jusqu’à l’entrée d’Anosizato.

Anatra R.

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Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

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