Publié dans Société

Redynamisation de l’éducation dans le Sud - Les cours de remise à niveau effectifs !

Publié le mercredi, 06 janvier 2021

Un appui spécifique en faveur de l’éducation a été accordé depuis 2014 par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) dans la Région du Sud-ouest. Il s’agit d’un cours de remise à niveau résultant d’une collaboration avec le ministère de l’Education nationale. L’objectif se repose sur la réinsertion scolaire durant les grandes vacances.

 

La déperdition scolaire affecte presque tous les établissements scolaires à Tuléar, et ce dès la reprise de l’enseignement après le confinement. En particulier, pour l’EPP d’Andaboly, les abandons scolaires ont été rattrapés par les cours de remise à niveau (CRAN). Selon Linakely, directeur de cet établissement, 24 élèves en classe de 10ème et 11ème ont suivi des cours particuliers.

En raison du coronavirus entre autres, l’établissement publique de niveau I situé à Sakabera a également connu de nombreux élèves ayant cessé de rejoindre les bancs de l’école. « Nous avons programmé un cours de remise à niveau un mois avant la rentrée scolaire 2020-2021 pour les enfants qui n’ont pas pu terminer la dernière année scolaire. 25 élèves en classe de 11ème jusqu’en 7ème ont été évalués. Cela a été une étape indispensable pour les enseignants afin de déterminer leur classe respective », a indiqué Rejela Belthazar Mahavaly, à la tête de cette école depuis 7 ans.

Par ailleurs, même le Collège d’enseignement général de référence auprès de la Circonscription scolaire (CISCO) de Tuléar I, où les élèves élites de la Région du Sud-est sont inscrits, n’a pas été épargné par cette mesure. « Pour maintenir le niveau recommandé, avant de débuter cette année scolaire, 6 élèves ont dû passer par un cours de remise à niveau », a indiqué Larson, directeur dudit collège.  

En parallèle, l’UNICEF apporte aussi sa contribution au niveau des Ecoles publiques à Tuléar dont celle d’Andaboly, de Sakabera ainsi que le Collège de référence à travers la dotation de différents outils, manuels et livres tels que des programmes scolaires, des « Rakibolana malagasy », des kits pédagogiques pour enseignants et élèves, des kits récréatifs et sportifs complets, sans oublier l’octroi d’une formation. Selon Nirina Andry, de 2018 à 2019, l’UNICEF a formé 1 745 directeurs d’EPP concernant les tableaux de bord. A cela s’ajoutent 115 chefs ZAP.

Il faut savoir que cette avancée dans le domaine de l’éducation dans le Sud a eu lieu, non seulement grâce à l’appui de l’UNICEF, mais également au financement de la Norvège ainsi que du programme conjoint entre le Bureau international du Travail (BIT) et le Programme alimentaire mondial (PAM).

K.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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