Publié dans Société

Formation des prêtres - Le Petit séminaire d’Ambohipo célèbre son centenaire

Publié le dimanche, 10 janvier 2021

Réjouissez- vous toujours dans le Seigneur. C’est avec ce verset dans le livre des Philippiens 4 : 4 que l’ouverture de la célébration du centenaire du Petit séminaire d’Ambohipo a été célébrée. Toutes les fidèles issus des paroisses du diocèse d’Antananarivo ont été invités à cette cérémonie dirigée par l’archevêque d’Antananarivo, Monseigneur Odon Razanakolona. Outre une messe, cette célébration a été marquée d’une pierre blanche par la réhabilitation du lieu de prière du séminaire d’Ambohipo. La messe a été suivie, dans l’après-midi, par un spectacle avec le groupe Ny Ainga et un match affrontant le séminariste et les prêtres. Cet évènement a été fait dans le respect des barrières sanitaires.
Actuellement, une cinquantaine de séminaristes suivent une formation au séminaire d’Ambohipo. D’ici 10 à 15 ans, ils deviendront des prêtres et dirigeront les églises catholiques dans les 4 coins de la Grande île. En effet, après avoir terminé leurs études au Petit séminaire, ils rejoindront le Petit séminaire de Manantenasoa à Antsirabe, pour une durée de trois ans. Puis, pendant deux ans, ils partiront en stage dans un lieu désigné par l’évêque. Les trois années suivantes, ces jeunes garçons continueront leurs études en théologie au séminaire de Faliarivo, pour devenir enfin prêtre. A part la spiritualité, les séminaristes sont aussi formés à être indépendants.
Le Petit séminaire d’Ambohipo a été créé en septembre 1921. Plusieurs évêques et cardinaux sont déjà passés au sein de ce séminaire. Cependant, tous les séminaristes qui sont formés à Ambohipo ne deviendront pas forcément des prêtres. « L’homme propose, mais Dieu dispose, certains d’entre eux n’ont pas la vocation d’être prêtres car il y a parmi eux qui sont devenus des personnalités publiques », avance un responsable au sein du séminaire.
Anatra R.



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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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