Publié dans Société

Censure de « Drako hely » - Rijade rebondit avec son nouveau titre « Riziky »

Publié le dimanche, 17 janvier 2021


 « En remerciement à tous ceux qui m’ont défendu durant l’épopée « Drako hely », voici donc un petit cadeau : Rijade - Riziky (Drako hely) ». Ces mots partagés par l’artiste Judiane Truong Huu Kha de son vrai nom, alias Rijade, sur sa page Facebook pour annoncer la sortie de son nouveau single « Riziky », réalisé par Nash Leong, a quasiment affolé les internautes, vendredi dernier. Après la censure de son titre « Drako hely », la jeune chanteuse originaire de Nosy Be a su rebondir au plus grand plaisir de ses fans. La chanson comporte quasiment le même tempo que la précédente, mais cette fois-ci les paroles de la nouvelle version de « Drako hely » - écrits et composés par la chanteuse elle-même - évoque les efforts d’une jeune femme pour réussir dans la vie et à qui la chance sourit. D’ailleurs, « Riziky » est un mot issu du dialecte utilisé dans le nord de l’île qui signifie « chance ».
Rien qu’une journée après sa sortie sur le réseau social Facebook, la vidéo a déjà récolté plus de 71 000 vues. « Une belle réalisation avec une mise en scène et un décor corrects. (…) Bravo, tu nous étonnes (…) Je trouve que le clip concorde avec les paroles », se sont exprimé les internautes. Faut-il donc rappeler qu’un des morceaux de Rijade intitulé « Drako hely » a déjà fait le buzz en 2019. Une partie des paroles ayant été considérée comme une atteinte aux bonnes mœurs et une incitation des mineurs à la débauche, le ministère de la Communication et de la Culture a demandé à toutes les stations de radio et de télévision de ne pas diffuser la chanson. Grâce à ce nouveau tube, Rijade montre ainsi son professionnalisme et sa persévérance dans le monde de la musique.
K.R.


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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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