Publié dans Société

Incendie à Anosibe Ouest - Une cinquantaine de maisons en proie aux flammes

Publié le lundi, 18 janvier 2021

Le quartier d’Anosibe Ouest, pour la deuxième fois consécutive, a été de nouveau le théâtre d’un incendie particulièrement dévastateur, hier matin, précisément vers 7h. Plus de cinquante maisonnettes, car la plupart étant construites en bois, ont été alors dévorées par les flammes, rendant ainsi plus d’un millier de personnes temporairement sans-abri.

Mais il y a pire, les habitants du secteur, qui sont essentiellement des petits commerçants, ont tout perdu dans ce sinistre : économie, animaux de basse-cour et d’élevage, meubles, etc. Seuls les plus téméraires ont réussi à sauver quelques objets du brasier. “J’ai perdu les 500 000 Ar qui étaient à l’intérieur de mon sac à main”, se lamente une jeune mère de famille. Sa voisine semble ne pas toujours revenir sur terre : “Nous avons 80 sacs de charbon. Il ne reste plus que des cendres”, déclare celle-ci, la voix entrecoupée de sanglots. Une troisième déplore : “Nous avons tout perdu : cochons, volailles, etc. A peine, ai-je réussi à sauver mon enfant de cet enfer”.
Plusieurs témoins affirment que les flammes auraient démarré d’un foyer où des enfants, en train de jouer, auraient oublié d’éteindre le feu dans le réchaud. De plus, il ventait assez fort hier matin au point que les flammes se sont propagées à une vitesse impressionnante, dévorant les petites habitations précaires, les unes après les autres.
Dans un premier moment de l’incendie, des riverains ont tenté de circonscrire le feu avec des moyens du bord. Mais cela fut tellement dérisoire. Au bout de quelques moments où les habitants, attendant une éternité, commençaient à s’impatienter, mais les sapeurs-pompiers sont finalement arrivés, avec un convoi de six fourgons pompes. Outre le temps nécessaire pour dénicher une bouche d’incendie, qui ne fonctionne d’ailleurs plus, et  un autre encore pour déployer le matériel, sans parler de la difficulté apparente pour se frayer un passage à travers les dédales du théâtre de l’incendie, il a fallu aux soldats du feu plus de deux de temps pour pouvoir vaincre complètement le feu, c’est-à-dire vers 9h, hier.  Actuellement, les sinistrés sont hébergés dans un centre d’accueil provisoire, selon le chef Fokontany.
Franck R.

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff