Publié dans Société

Drame à Anosizato -Antsinanana - 
Le BNGRC ordonne la démolition de l'entrepôt

Publié le jeudi, 28 janvier 2021

4 maisons ont été directement concernées par l’effondrement de l’entrepôt de quelques étages à Anosizato - Atsinanana, mercredi dernier. Elles ont été totalement détruites, tandis que d’autres ont présenté des grandes fissures. En conséquence, une trentaine de familles composées d’environ 200 personnes n’ont pas actuellement d’abris. Leurs propriétés ont été complètement détruites, ensevelies dans les décombres. Elles n’ont pas pu sauver leurs biens à cause de la vitesse du drame, sauf les habits qu’elles ont portés. D’autres maisons se trouvant aux alentours de cette construction sont donc menacées par l’éboulement. Ainsi, les sapeurs-pompiers qui ont visité l’endroit, durant l’accident, ont ordonné à tous les occupants de ces appartements de quitter l’endroit. D’après une explication au niveau du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), il procèdera à la démolition de cette construction une fois les dangers écartés. En outre, il prendra en charge ces familles en attendant que le calme revienne. Elles seront rassemblées dans un site communautaire. Quant au propriétaire de l’entrepôt, il a déjà effectué un contrat sur la réhabilitation de la maison. Notons que, les riverains se sont plaints à plusieurs reprises de l’effondrement du mur de soutènement de cet entrepôt.
Une partie de l’école se trouvant à quelques mètres de cette construction a été aussi affectée par l’éboulement. En effet, on y voit la présence d’une fissure sur un bâtiment de celle-ci. Selon un responsable, ils sont obligés de suspendre les cours jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. Ce drame a causé un traumatisme pour les parents autant que les élèves et les enseignants. 
En rappel, un entrepôt en cours de construction s’est effondré, mercredi dernier à Anosizato- Atsinanana, au moment où une soixantaine d’ouvriers étaient en plein travail. Bilan :10 employés blessés, un mort et un porté disparu.

Recueillis par Anatra R.


Fil infos

  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff