Publié dans Société

Centre d’informations IVOTORO - 1 500 appels reçus en deux mois

Publié le jeudi, 28 janvier 2021

Inauguré le 26 novembre 2020. Le centre d’informations administratives et d’orientations « IVOTORO » est opérationnel depuis maintenant 2 mois. Depuis, l’établissement sis à Nanisana a reçu 1 500 appels des citoyens, soit une trentaine par jour en moyenne, provenant des Régions d’Analamanga, DIANA, Vakinankaratra, Itasy, Alaotra- Mangoro, Analanjirofo, Haute -Matsiatra, Atsinanana et Atsimo -Andrefana. IVOTORO informe, oriente et conseille les citoyens sur les formalités et procédures administratives. Les appelants sont assistés sur les éventuelles difficultés qu’ils pourraient rencontrer. La ligne 640 est, pour ce faire, accessible au grand public, du lundi au vendredi entre 8h et 16h.
« La majorité des appels reçus demandent des conseils et orientations sur le domaine du foncier. En fait, beaucoup ne connaissent pas les procédures à suivre ni les pièces à fournir pour certains services fonciers. D’autres pensent que ce secteur ne touche que le service du Domaine, alors qu’il inclut également la Topographie, la Commune, etc. Cette situation explique la lenteur des services et favorise la corruption », informe Harimé Sylvia Randrianarivo, directrice de l’IVOTORO. Outre le foncier, la santé, à l’exemple des démarches pour ouvrir une pharmacie, et la Justice intéressent aussi les appelants. « Pour les affaires judiciaires, les citoyens émettent plutôt des doléances face à leur traitement et leur insatisfaction. Dans ce cas, nous en informons les responsables concernés », souligne notre interlocutrice.
Collaboration souhaitée avec les institutions
Asseoir une administration de proximité, transparente et accessible. Telle est la mission de l’IVOTORO. Le centre mobilise une trentaine d’agents, dont une partie dispense des conseils et orientations des citoyens et une autre se charge de la collecte des données administratives. Outre la base de données en leur disposition, ces agents contactent les responsables ou se déplacent dans les institutions pour avoir le maximum d’informations administratives afin de satisfaire les attentes des clients. Pourtant, certaines institutions semblent peu coopératives. Par conséquent, le quart des appels reçus reste non traité faute d’informations.
« Pour le domaine foncier, le ministère de l’Aménagement du territoire et celui de l’Intérieur sont les principaux concernés. Toutes les questions et doléances sur les pensions et avancements nécessitent des réponses venant du ministère des Finances. Quant aux divers concours et demandes de bourses d’études, les données émanant du ministère de l’Enseignement supérieur devraient servir. Cependant, ces informations manquent », expose la directrice du centre. Pour y remédier, cette responsable suggère le renforcement de la collaboration et de la réactivité des institutions. « En demandant les informations administratives, nous contribuons à alléger les activités d’une institution et non de la concurrencer ou la donner plus de tâches », souligne- t-elle. Jusqu’ici, la révision et la mise à jour permanente des informations administratives trainent…
Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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