Publié dans Société

Coronavirus en milieu scolaire - Fermeture provisoire d’un lycée à Morondava

Publié le dimanche, 31 janvier 2021

Deux cas confirmés en une semaine. Un élève en classe de 3è et un autre en classe de 2nde sont récemment testés positifs du coronavirus auprès du Lycée privé catholique immaculée conception (LPCIC), selon les informations recueillies. « Ces élèves ont contracté le virus chez eux. Dès que les responsables en étaient informés, ils ont pris toutes les mesures nécessaires pour interrompre toute transmission. L’isolement des classes où les cas confirmés sont inscrits ou encore la désinfection de toutes les salles et bureaux en font partie », souligne notre source locale. Cet établissement sis à Morondava - centre a ainsi opté pour une fermeture provisoire de 2 semaines, afin d’éviter toute propagation de l’épidémie en milieu scolaire. Par conséquent, la suspension des cours s’applique entre le samedi 30 janvier et le dimanche 14 février. Toutes les activités prévues entre ces dates sont également suspendues. Les élèves reprendront la classe à partir du 15 février prochain, selon le communiqué émanant du proviseur dudit établissement, relayé sur la page Facebook d’une station radio locale. Néanmoins, la responsable du LPCIC a tenu à rassurer les parents d’élèves que la situation est sous contrôle, pour éviter toute panique. 

Désinfection de 117 établissements à Antananarivo

Parmi les mesures préventives adoptées. Le ministère de l’Education nationale (MEN) a démarré la campagne de désinfection des établissements scolaires dans la Circonscription scolaire d’Antananarivo- ville. Le week-end dernier, 117 écoles primaires publiques (EPP), Collèges d’enseignement général (CEG) et lycées en sont touchés. La campagne vise, rappelons-le, à lutter contre la propagation de l’épidémie de coronavirus en milieu scolaire afin de mieux protéger les élèves et les enseignants. Dernièrement, 2 élèves et un enseignant issus de 3 établissements différents de la Capitale en étaient contaminés, d’où la nécessité de prendre des mesures. Jery Andrianilanona, directeur de l’Education fondamentale et de la Petite enfance auprès du MEN, a profité de l’occasion pour solliciter la collaboration de la Direction régionale du ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène ainsi que des comités de gestion des risques et des catastrophes pour la désinfection de toutes les écoles dans les 22 Régions. « La désinfection devra être effectuée de temps en temps pour préserver la santé et éviter la propagation de l’épidémie », a-t-il souligné. Pour les établissements privés, aucune campagne n’est prévue jusqu’ici...

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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