Publié dans Société

Effondrement d’une construction à Anosizato - Le corps de l’ouvrier disparu retrouvé

Publié le dimanche, 31 janvier 2021

L’écroulement d’une construction en béton encore en cours d’extension, et qui devait servir d’entrepôt, a fait un mort et 9 blessés à Anosizato, mercredi matin dernier.  Parallèlement à cela, un ouvrier manquait à l’appel. Il fut déclaré porté disparu, depuis. Samedi après-midi dernier pourtant, l’affaire a connu un rebondissement.

Les pompiers ont finalement réussi à repérer son corps au milieu et sous les décombres de ce dépôt. La victime, un homme de 31 ans, domicilié à Ambatomirahavavy, célibataire, ne présente visiblement pas de blessures apparentes. L’on craint qu’il ait succombé à la suite d’une asphyxie
après qu’il eut passé plusieurs heures sous des débris, donc dans un endroit où l’air s’est raréfié totalement. “Les sapeurs-pompiers ont dû agir comme avec des pincettes pour dégager la dépouille, de crainte de provoquer un autre écroulement tant l’ensemble de l’infrastructure touchée est instable”, assure une source auprès de la caserne des pompiers à Tsaralalàna.
 Hier, les proches ainsi que des représentants de l’entreprise où a travaillé le malheureux se sont rendus à la morgue où les médecins ont dû encore l’autopsier. La victime a effectué des travaux de coffrage sur le sommet de la construction. Elle a commencé à faire parler d’elle après que les responsables du chantier se sont rendu compte de sa disparition. Une situation qui a été rapportée à la presse par la présidente du Fokontany d’Anosizato-Est, “Lorsqu’ils ont voulu faire la présence, les responsables se sont aperçus que l’ouvrier manquait toujours à l’appel. Du coup, nous avons dû appeler à nouveau les pompiers pour qu’ils recommencent les recherches”, commente la présidente du Fokontany. De leur côté, les pompiers ont obtenu de l’aide du côté du BNGRC ainsi que d’une entreprise de construction et de bâtiment, entreprise laquelle a dépêché un camion-grue et autres engins sur le site de l’accident, pour les opérations de sauvetage et de recherche qu’ils ont menées.

 De son côté, l’entreprise de construction chargée du chantier sur l’entrepôt sis dans l’enceinte de Saify Park, par le biais d’un communiqué, a tenu à apporter une explication sur la cause du drame. Elle évoque l’averse du 26 dernier comme ayant été à l’origine du ramollissement du sol sur lequel est bâti le dépôt et les rafales de vent qui ont occasionné des dégâts sur l’ensemble même du bâtiment. Mais son propriétaire risque gros du fait de la nature des poursuites, essentiellement formulée par la Commune urbaine d’Antananarivo, et dont il fait l’objet : de lourdes amendes, et un emprisonnement l’attend même à cause des irrégularités constatées, entre autres l’absence de plaque où doivent être mentionnés le maître d’œuvre ainsi que le numéro de permis de construire délivrés par les autorités, selon la loi en vigueur.
F. R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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