Publié dans Société

Tentative d’assauts d’un gang à Anosizato - Trois assaillants meurent fauchés par les balles du SAG

Publié le dimanche, 31 janvier 2021

Une effusion de sang vendredi soir dans le quartier d’Anosizato, dans le périmètre du Fasan’ny Karana. Les armes ont crépité tandis que trois corps gisaient inertes sur le bitume au milieu de flaques de sang. Il s’agissait de ceux qui ont tenté, avec 7 autres de leurs camarades à perpétrer un assaut dans le secteur.

Cependant, ils ne s’étaient guère attendus à ce que les hommes du Service antigang de la Police (SAG) s’y étaient déjà embusqués.  Les dix bandits armés ont ouvert le feu en premier, visant les Forces de l’ordre. Il y eut un bref échange de tirs assez violent. Effectivement, la Police était plus rapide dans le maniement des armes. C’était dans ces circonstances que les trois assaillants susmentionnés ont récolté des balles des éléments du SAG. Les victimes furent mortellement touchées. “Leurs cadavres présentent plusieurs impacts en différents endroits, les cranes inclus”, déclare une source auprès de la morgue.  Par ailleurs, les deux pistolets automatiques que les victimes ont utilisés, ont été confisqués par la Police.
Selon une information policière, ces bandits ont envisagé de prendre des boucheries du coin comme cibles. Ils ont ignoré totalement que le SAG fut renseigné sur leur funeste projet, et donc leur présence vendredi soir, sur place. “Nous avions été informés de l’intention du gang depuis jeudi soir. Dès le lendemain même, nos éléments étaient embusqués à l’endroit. Effectivement le soir, les bandits pointaient leur nez et étaient armés. Mais ils se sont rapidement heurtés au SAG. Ils ont tiré sur les policiers, débouchant ainsi sur un échange de coups de feu entre les deux camps au cours duquel les trois assaillants furent mortellement touchés”, déclare en substances le commissaire commandant du SAG.
Depuis quelques mois, ces bandits ont semé la terreur dans une vaste sphère géographique allant du quartier de Tranodimy à Anosipatrana jusqu’à Ankadimbahoaka, en passant bien sûr par Anosizato Fasan’ny Karàna. “Ces bandits opèrent notamment le soir. Ils ne font pas de distinction de cibles. Souvent, ils s’en prennent aux occupants des voitures qui passent à l’endroit, profitant du fait que celles-ci doivent ralentir l’allure du fait de l’état de la route”, ajoute-t-il encore.
Actuellement, les bandits rescapés à cette fusillade avec le SAG seraient encore en cavale. Et ils sont toujours armés.  Ces derniers sont recherchés. Le commandant du SAG s’est félicité du résultat, mais surtout aussi de la coopération de ces informateurs, qui ont livré tous les renseignements ayant permis aux limiers du SAG de prendre les assaillants en embuscade. Créé en 1989, par décret, le service antigang est une force spéciale de la Police nationale. Sa mission première est de combattre le terrorisme sous toutes ses formes, le kidnapping inclus. L’enquête suit son cours.
Franck R.

Fil infos

  • Affaire des Boeing 777 - Des agents du FBI sur le sol malgache
  • Effet du changement climatique - La jeunesse malagasy présente la réalité
  • 45ème sommet de la SADC  - Une dizaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement attendus au pays
  • Fausses informations - Une mère crie stop !
  • Liberté de la presse - Les propos condescendants du Général Ravalomanana condamnés  
  • Sécurisation foncière - L'Etat mène une offensive numérique
  • Actu-brèves
  • Affaire des Boeing 777 - Deux suspects clés interpellés par la Brigade criminelle
  • Affaire des Boeings 777 - Madagascar sollicite Interpol et le FBI
  • CUA  - Le paiement du salaire des employés assuré malgré la difficulté 
Pub droite 1

Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

A bout portant

AutoDiff