Publié dans Société

Eboulement à Ampasamadinika - Une partie du mur de soutènement rétablie

Publié le lundi, 01 février 2021


Un grand soulagement pour la population d’Ampasamadinika. Après 11 mois d’attente et d’anxiété, elle a finalement eu gain de cause. Une partie du mur de soutènement a été déjà rétablie afin de protéger les infrastructures dont les ruelles et les constructions se trouvant au-dessus de la propriété concernée. Ainsi, le tuyau de la JIRAMA est déjà réparé autant que les ruelles et les escaliers. Bien que des détails techniques doivent encore être suivis pour éviter d’autres dangers, la Commune urbaine d’Antananarivo a surveillé de près les travaux. Après que l’affaire a été portée devant le Tribunal, le propriétaire de l’infrastructure a pris en charge les dégâts qu’il a causés. D’après le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, la période des pluies n’est pas propice pour reprendre les travaux. « Nous attendons encore la fin de l’été pour terminer les travaux. En effet, l’humidité ne garantit pas la dureté de la construction », avance-t-il. Cela fait 11 mois que les habitants dans le Fokontany d’Ampasamadinika vivent dans la peur. Les dégâts causés par les travaux de construction d’un propriétaire de terrain ne font que s’aggraver de jour en jour. Durant cette période, au moins six éboulements se sont produits. Au moins 5 maisons sont menacées de s’effondrer à tout moment, y compris un musée âgé de 200 ans. Outre le glissement de terrain, l’approvisionnement en eau est aussi perturbé à cause de cette construction illicite.
Rappelons les faits. Les habitants ont lancé un autre appel de détresse, mais le propriétaire du terrain n’a pas bougé un seul doigt pour réparer les dégâts qu’il a commis. La Direction de l’urbanisme au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) l’a déjà convoqué et a délivré un arrêté d’injonction afin de remédier à la situation et d’éviter tout risque de danger. Un arrêté a été alors adressé à ce propriétaire du terrain, lui exigeant de réparer les dégâts qu’il a causés. Il doit s’atteler immédiatement à la réparation du mur de soutènement, la ruelle, les escaliers, tout en assurant la protection des vies humaines. Dernièrement, le maire a pris en main la situation. Il a porté l’affaire devant le Tribunal.

Anatra R.

Fil infos

  • Porte-parole du Gouvernement - Pas de troisième mandat à l’ordre du jour actuel du Président
  • Propagation de fausses nouvelles - Un acte de kidnapping à Saririaky, la rumeur d'une répression démentie
  • Loi sur la castration - Les violeurs d’enfants subiront la sanction la plus sévère, réitère le Chef de l’Etat
  • Actu-brèves
  • Délestages intempestifs à Antananarivo - Les centrales solaires d’Ampangabe et Ambatomirahavavy bientôt opérationnelles
  • Dépenses publiques - De l’université au Mondial de pétanque, l’Etat mise sur l’éducation et le sport
  • Dernière heure - Le DG de l’ACM limogé
  • Assemblée générale de l’ONU - Madagascar prépare sa vision du « Mieux ensemble »
  • Sous Rajoelina - 200 000 enfants supplémentaires scolarisés à Madagascar
  • Réunion de travail avec le FMI - Le Président Rajoelina plaide pour des réformes favorables aux Malagasy
Pub droite 1

Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

A bout portant

AutoDiff