Publié dans Société

Carambolage spectaculaire sur la rocade de Tsarasaotra - Deux jeunes motocyclistes se tuent de façon tragique

Publié le jeudi, 04 février 2021

La rocade de Tsarasaotra, pour la énième fois du genre, a été le théâtre d’un accident de la circulation aux conséquences meurtrières. Hier matin, il s’y produit un mini-carambolage, car impliquant deux voitures et deux motos, de grosses cylindrées. Les pilotes des deux-roues dont l’un est élève-pilote, l’autre un photographe, et qui sont âgés d’une vingtaine d’années chacun, ont été fauchés par la mort de façon effroyable, car liée aux terribles chocs qui s’en étaient suivis. L’un des jeunes aurait été tué sur le coup tandis que l’autre le fut peu de temps seulement après son évacuation d’urgence vers un hôpital sis dans le centre-ville. Les victimes n’ont pas survécu à leurs terribles commotions, notamment cérébrales, et ce, malgré le port de casques.

 

D’après quelques témoins, les motos ont roulé en direction d’Ivato dans une vitesse assez élevée. Quand soudain, et pour une raison non élucidée, elles se sont télescopées brutalement avec un pick-up Mazda BT-50 roulant en contresens. Les heurts étaient particulièrement brutaux que les deux-roues sont entrés à leur tour en collision. La violence des impacts était telle qu’une des motos a fini sa course folle en s’encastrant, cette fois, sous l’avant d’une fourgonnette Peugeot, roulant dans la même direction que la BT50. Puisque tout s’était produit très rapidement, donc de façon inattendue, aucun des automobilistes impliqués n’ont même pas eu le temps d’esquiver les motos, sinon d’anticiper les heurts.

Ni la Police, ni la Gendarmerie ne s’était pas officiellement encore exprimée sur ce drame. « Cet endroit ne relève pas de la circonscription de la Police, et que la Brigade des accidents n’enquête pas sur cette affaire », confie une source auprès d’un service de police à Anosy. Quant à la Gendarmerie, elle renvoie la balle à la Police, étant donné que la zone où le drame s’est produit, est encore comprise dans le centre de la Capitale. Le seul renseignement qui a filtré de l’affaire, c’est que les victimes se seraient donné rendez-vous afin de regagner ensemble Ivato, aux guidons de leurs engins. Pour le moment donc, l’enquête suit son cours pour tenter de déterminer la responsabilité de cet accident.

Pas plus tard que le week-end dernier, un officier de l’Armée malagasy a perdu sa vie, également au guidon de son scooter sur cette voie rapide de Tsarasaotra. N’en parlons plus de tous les précédents accidents qui n’en finissent pas d’endeuiller des familles. Tout cela prouve que certains usagers font souvent preuve d’une certaine imprudence, sinon négligence pour rouler, grisés par la vitesse, sur cette rocade, désormais de tous les dangers.

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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