Publié dans Société

SOS lancé par Ralalasoa Jocelyne - « Mes deux enfants ont encore besoin de moi »

Publié le vendredi, 12 mars 2021


« Merci de me sauver la vie. Mes deux enfants ont encore besoin de moi. D'avance merci pour mes filles ! », a imploré Ralalasoa Jocelyne. Depuis quelques semaines, cette femme de 42 ans a commencé à sentir des démangeaisons au niveau de son sein gauche. Puis, des boutons et des plaies sont apparus. Après une consultation à l’Institut Malagasy de Recherches Appliquées (IMRA), le médecin lui a conseillée de faire une mammographie à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA). Et samedi dernier, le doute s’est confirmé. Les médecins lui ont détecté un cancer du sein gauche à PCR 5, c’est-à-dire que la maladie s’est propagée au niveau du foie et du sein droit à PCVR 3.
« Je suis mère de deux filles âgées de 15 ans et 12 ans. Je les élève seule car mon mari nous a abandonnées. Je suis à la fois agricultrice et employée dans une ferme afin de subvenir à nos besoins. Maintenant, mon principal souci est que je n’ai pas les moyens de me soigner. J'ai dû arrêter mon travail à cause de cette maladie, et je suis actuellement sans ressource. Je dois trouver des moyens financiers pour commencer le traitement. Je suis donc confrontée à un gros problème, celui de combattre le cancer. Cependant, à Madagascar, si l’on n’est pas riche et que malheureusement l’on est tombé malade, on meurt », a-t-elle raconté. La maladie lui a considérablement impacté physiquement et moralement. Elle appelle ainsi à la solidarité nationale et internationale. « Pour le moment, aucun traitement n’a été commencé. Nous avons quand même effectué une mammographie, une citoponction et une échographie abdomino-pelvienne au cours de ces derniers quelques jours. Il m’a été recommandé de débuter la chimiothérapie dès le mardi prochain. Malheureusement, nous ne disposons pas d’argent pour ce faire. C’est ainsi que nous insistons à trouver de l’aide venant des gens de bonne volonté », a supplié sa sœur hier. Pour toutes contributions financières, le numéro 034 26 958 63 reste accessible.
Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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