Publié dans Société

Commune urbaine d'Antananarivo - Construction d'un marché à étage au Coum 67Ha

Publié le mardi, 30 mars 2021

Le marché du Coum aux 67Ha se trouve dans un état de délabrement total. Durant la saison des pluies, les commerçants vivent sous l'eau. Outre les odeurs et les eaux stagnantes, la plupart des marchandises sont détruites à cause de ce problème. Cependant, ce lieu figure parmi les grands marchés célèbres de la Capitale, en particulier pour la vente des arts malagasy. 

Pour le premier magistrat de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, la construction des infrastructures pour les commerçants ambulants figure parmi les priorités dans le programme « Veliranon'Iarivo ». Après celui de Behoririka, la construction d'un grand marché situé au Coum 67Ha commencera très prochainement.

Depuis le début de cette semaine, les occupants des lieux se sont déjà préparés à quitter l'endroit, si d'autres l'ont déjà fait. Un nouvel emplacement, concocté par la CUA, est déjà prêt pour les accueillir. Une fois les travaux terminé, ce sont ces commerçants qui sont les priorités pour intégrer ce nouveau marché. 

Travaux de 8 mois

En rappel, quelques commerçants au sein de ce marché ont refusé de quitter les lieux dernièrement. En effet, ils n'ont pas été avisés de cette nouvelle construction au sein du marché des arts malagasy, situé au Coum 67Ha. Ils ont même jugé que ce déplacement vers un autre endroit révèle une autre magouille pour libérer cet endroit, comme il a été le cas durant le mandat de l'ancien maire de la Capitale.  Après une rencontre entre les entreprises de construction, la Commune urbaine d'Antananarivo et les commerçants, ces derniers ont accepté de quitter les lieux pour quelques mois.

Recueillis par Anatra R.

Fil infos

  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff