Publié dans Société

Education face à la pandémie - « Aucune fermeture d’école n’aura lieu sauf… »

Publié le jeudi, 01 avril 2021

Quinze jours pour mieux se préparer au 3è trimestre de l’année scolaire 2020-2021. Le ministère de l’Education nationale (MEN), à travers le Directeur général en charge des établissements scolaires (DGES) en la personne d’Eric Ralainirina Razokiny, apporte des détails quant à la décision prise en Conseil des ministres le 31 mars dernier. Celle-ci informe du prolongement des vacances de Pâques jusqu’au 18 avril prochain, soit une semaine supplémentaire par rapport au calendrier scolaire de départ.

« La rentrée scolaire pour le dernier trimestre de l’année scolaire en cours se fera le 19 avril prochain. Ainsi, les directeurs et responsables d’établissement pourront mieux se préparer aux nouvelles organisations, dans le cadre du protocole sanitaire et pédagogique récemment adopté. La désinfection des établissements scolaires se fera pendant les vacances de Pâques, pour assurer le maximum de protection des élèves. De plus, les parents pourront mieux assister leurs enfants pendant ces 2 semaines de pause scolaire, notamment pour les révisions face aux examens de passage du 3è trimestre », informe le DGES. « Les cours vont se tenir quoi qu’il arrive. Les protocoles sanitaires et pédagogiques devraient être suivis à la lettre tant dans les établissements publics que privés. Même les établissements homologués en sont concernés », ajoute ce responsable. Ainsi, aucune fermeture généralisée d’école n’est prévue durant le 3è trimestre, sauf pour les classes et établissements enregistrant des cas confirmés de Covid-19.

Avis divergents des directeurs d’établissement

Si une classe de préscolaire enregistre un cas confirmé de coronavirus, elle doit fermer pendant 14 jours. Même cas pour une classe de primaire ou secondaire enregistrant 3 cas confirmés de Covid-19. Par contre, un établissement scolaire doit fermer pendant 2 semaines si 3 classes différentes notent chacune des cas de confirmés, selon le protocole sanitaire récemment établi par le MEN. « Les élèves, enseignants ou personnel administratif testés positifs ne pourront revenir en classe qu’avec une attestation de négativité certifiée par un médecin », souligne le DGES.

Par ailleurs, les avis des directeurs d’établissement divergent quant au prolongement des vacances de Pâques. « Nous avons déjà avancé d’une semaine la pause scolaire pascale, pour une rentrée prévue le 12 avril. Nous ne pouvons plus nous accorder une semaine supplémentaire, au risque de ne pouvoir achever le programme scolaire », avance une directrice d’école privée à Anosibe. « La désinfection a déjà eu lieu cette semaine. De plus, nous avons déjà adopté le système de classes alternées pour assurer le respect des gestes barrières en classe », ajoute-t-elle. « Nous avons toujours suivi le calendrier scolaire du MEN. Une semaine supplémentaire de vacances n’impactera pas sur le programme. Cela permettra de mieux nous préparer aux changements à adopter pour le 3è trimestre, dont la division en groupes des élèves et l’ajustement de l’emploi du temps », s’exprime la directrice d’un collège privé à Ambodifasina. Pour sa part, le directeur de l’Ecole primaire publique de Volosarika Ambanidia informe la tenue d’un conseil des enseignants pour décider de la nouvelle organisation pour le 3è trimestre, la semaine prochaine. « Nous avons déjà adopté le système de sortie alternée des élèves, c’est-à-dire un décalage de 10 minutes pour chaque classe afin d’éviter les bousculements », affirme-t-il. Quoi qu’il en soit, la décision finale de poursuivre ou suspendre les cours de leurs enfants revient aux parents…

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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