Publié dans Société

Propagation de la Covid-19 - Des temples FJKM fermés pendant 15 jours

Publié le jeudi, 01 avril 2021

Avant même la déclaration du président de l'Eglise de Jésus-Christ à Madagascar (FJKM), quelques temples ont déjà décidé de fermer leurs portes. Et ce, pour une durée de 15 à 20 jours. Jusqu'à hier, au moins 3 églises FJKM ont pris cette décision, dont le temple de Tranovato Faravohitra, celui de Rasalama Maritiora Ambohipotsy et l'église FJKM Amparibe Famonjena.

 

Pour cette dernière, les cultes ne reprendront que le 11 avril prochain. « C'est notre propre initiative de fermer le temple, et cela par simple précaution face à la recrudescence de la Covid-19. Quelques-uns parmi nos fidèles nous ont fait part de leurs maladies », avance le service communication au sein de ce temple. Et c'est le même cas pour l'église FJKM Rasalama Maritiora Ambohipotsy. « Face à la propagation à grande vitesse de la Covid-19, quelques fidèles ont été infectés. Nous avons donc décidé de suspendre tous les cultes liés à la célébration de la Semaine sainte et la fête de Pâques », soutient le responsable. En contrepartie, des cultes sont diffusés régulièrement afin d'éveiller les fidèles, malgré cette décision. « Nous sommes actuellement en train de faire le tournage de quelques programmes présentés par nos pasteurs. Ils seront diffusés sur les réseaux sociaux et la page officielle Facebook du temple Amparibe Famonjena », poursuit le responsable au sein cette église.

Des précautions à prendre

En raison des impacts de la pandémie sur la Nation et malgré la rencontre avec le Président de la République, dernièrement, sur le maintien des cultes, dans le cadre de la célébration de la Semaine sainte et la fête de Pâques, le bureau de l'Eglise FJKM a effectué quelques précisions. A l'issue d'une réunion d'urgence qui s'est tenue mardi dernier, le président de l'organisation, le pasteur Irako Andriamahazosoa Ammi, a effectué une déclaration. Il a averti que face à la propagation inquiétante du coronavirus dans le pays, tous les temples et synodes sont libres de prendre une décision concernant la suspension ou non des cultes.

Par contre, pour les églises qui restent ouvertes, toutes les barrières sanitaires doivent être respectées à la lettre autant que le programme « 5 minutes pour la santé ». Ce dernier se tient tous les dimanches afin de prier pour la Nation et le peuple, communiquer les dernières nouvelles relatives au coronavirus, sensibiliser et enseigner les fidèles sur les précautions à prendre.

Ainsi, la durée d'un culte ne devra pas excéder une heure et demie, tandis que les personnes vulnérables devront rester à la maison, jusqu'à ce que la situation sanitaire s'améliore.

« L'Eglise est née pour distribuer une vie », a conclu le pasteur Irako Andriamahazosoa.

Anatra R.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff