Publié dans Société

Pâques dans la Capitale  - Un décès, plus de 55 consultations

Publié le lundi, 05 avril 2021

Par rapport aux précédentes, la fête de Pâques 2021 a été moins sanglante en raison des restrictions liées à l’état d’urgence sanitaire pour cause de pandémie de la Covid-19. Malgré cela, elle n’a pas été non plus totalement exempte de divers accidents qui ont fait plusieurs dizaines de victimes. Pas plus tard qu’hier matin, le corps sans vie d’un homme d’une trentaine d’années a été repêché des eaux du marais Masay. Le malheureux aurait dû s’y noyer.

La veille, il a commencé à ne plus donner signe de vie et ses proches ont dû le rechercher partout jusqu’à ce qu’ils se soient rendus à l’évidence de la désagréable surprise qui les attendait. La seule journée du dimanche, 55 personnes ont dû se rendre à l’hôpital pour des soins, selon une source auprès de l’HJRA. Six d’entre elles ont dû être hospitalisées.

Comme d’habitude, ce sont les accidents de la circulation qui arrivent en tête. Le bilan provisoire de ce centre hospitalier de la Capitale fait état de 19 blessés mais seul le tiers a été hospitalisé.

Le cas d’un minibus Mercedes Sprinter, qui a emprunté la rocade de Tsarasaotra menant à Ivato, a été sans doute l’un des plus édifiants.

Vers 8h du matin, le même dimanche de Pâques dernier, le véhicule s’est renversé juste au Pk8+200. Résultat : trois de ses passagers dont deux jeunes filles de 14 et de 16 ans, ainsi qu’un adolescent de 13 ans furent blessés. Ils ont été tous évacués à l’HJRA. Un problème de freins est subitement survenu, faisant en sorte que le minibus a échappé à tout contrôle. Les Forces de l’ordre ont ouvert une enquête.

Les accidents dits à responsabilité civile arrivent en seconde position avec ses 16 victimes. « Cette fois, il ne s’agissait pas des victimes d’agressions de bandits. Car la plupart des personnes admises à l’hôpital se sont bagarrées après un verre de trop », déclare sans ambages une source auprès de la Direction d’établissement (HJRA). Les accidents domestiques ont été moins nombreux sinon rares. Ils n’ont fait qu’une victime, du moins durant pâques.

Idem pour les cas d’intoxications alimentaires diverses. « Un enfant a dû être évacué d’urgence ici du fait d’un empoisonnement. On ignore ce qu’il a mis dans la bouche pour présenter  un tel malaise », renchérit notre interlocuteur. En revanche, les cas de coma éthylique ont été bien rares  sinon insignifiants ; il en est de même pour les empoisonnements médicamenteux ou autres en relation avec les tentatives de suicide.

Franck R.

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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