Publié dans Société

Ambohibao-Antehiroka - Le corps d’une jeune femme retrouvé au domicile d’un Français

Publié le mardi, 06 avril 2021


La découverte macabre d’une jeune femme malagasy d’une vingtaine d’années chez un ressortissant français domicilié à Ambohibao Antehiroka, laisse beaucoup de questions non élucidées. En cause, les différents services chargés d’enquêter sur cette affaire, auprès de l’entité des Forces de l’ordre, semblent simplement se renvoyer la balle devant les différentes questions posées. « Je ne suis pas en mesure de vous répondre sur quoi que ce soit car notre service n’a pas été saisi de cette affaire », lance notre interlocuteur. Or, la réponse est presque la même lorsque nous nous enquérons sur l’évolution de l’enquête auprès d’autres encore, ne serait-ce que le moment de déferrement du « Vazaha » en cause.
Mais revenons sur les faits. La victime, qui serait la compagne de cet étranger, aurait été également violée avant d’être assassinée. Ce qui est curieux, c’est que le Français en cause a été trahi par son comportement. Il aurait sollicité l’aide d’un inconnu afin de l’aider à transporter sinon de se débarrasser de la dépouille de la jeune femme à Toamasina, le 3 avril dernier.
Jugeant l’appel à l’aide de ce Français à la fois bizarre qu’inquiétant , l’inconnu a décidé d’informer les Forces de l’ordre. Sitôt informés, les enquêteurs se sont rendus sur les lieux où le suspect les a accueillis en leur annonçant la présence du cadavre dans son domicile.
Les éléments des Forces de sécurité ont perquisitionné la maison à l’intérieur de laquelle ils ont trouvé un fusil à pompe avec quelques munitions au milieu du chaos total au milieu duquel la chambre à coucher est plongée.
Mais c’était finalement dans le débarras que les enquêteurs ont découvert le corps de la victime. A ce moment, il a été déjà enveloppé tandis qu’ils trouvent une fosse, probablement prévue à l’enterrement dans la cour adjacente. Plus tard, le médecin légiste certifie que le
décès aurait dû remonter au moins trois jours plus tôt. Pour le moment, aucun ample détail qui puisse éclairer la situation de cet étranger n’a été encore fourni.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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