Publié dans Société

Découverte macabre au domicile d’un Français - Le corps de la jeune femme récupéré par les siens

Publié le mercredi, 07 avril 2021

Au début de cette semaine, le corps sans vie de la prénommée Ony (20 ans), cette jeune femme malagasy, avait été retrouvé au domicile d’un Français domicilié à Ambohibao Antehiroka. Mardi dernier, ses proches étaient venus à la morgue de l’hôpital d’Ampefiloha pour récupérer sa dépouille. Au premier constat, la victime aurait été assassinée. Des témoins assurent avoir vu des bleus sur son cou, preuve que la malheureuse aurait été étranglée. Le médecin légiste certifie que le décès aurait dû remonter au moins trois jours plus tôt.
Puisqu’il y a donc une suspicion de meurtre, le Français, qui fut le présumé compagnon de la victime, apparaît comme le principal suspect. D’ailleurs, les gendarmes l’ont arrêté à son domicile même après qu’ils ont été informés sur le drame. Hier, son audition par les
enquêteurs de la gendarmerie a dû être retardée. « En cause, le suspect a demandé à ce que son avocat le défende. Il nous a donc fallu
informer l’Ambassade de France sur sa requête. D’autant plus que c’est son droit absolu d’avoir un avocat. C’est seulement après qu’on va le traduire devant la justice, et ce, d’après la disposition du juge. Le déferrement se tiendra donc dans les prochaines heures», confie une source auprès de la Gendarmerie.
Jusqu’à preuve du contraire, le Français est le principal suspect dans cette affaire. Les deux enfants mineurs sous la garde du père après son divorce ont été repris par leur mère après le moment où elle a été informée de la situation peu enviable de son ex-mari. Dans les heures qui suivaient l’arrestation de leur père, c’est leur maîtresse d’école qui s’est porté volontaire pour garder les enfants. Depuis hier, selon une source proche du dossier, ces enfants en bas âge sont en principe avec leur mère.
Franck R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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